dans un monde d’inégalités et de pauvreté", que les organisateurs ont choisi de tenir ce congrès.
La cérémonie d’ouverture officielle de cette grande rencontre s’est déroulée le 14 septembre 2010 dans la salle de conférences de Ouaga 2000, avec la présence effective du chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré, patron de la cérémonie. Etaient également présents, les co-parrains du congrès, le Mogho Naba Baongho, empereur des Mossé et la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba, le représentant de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, Mgr Claudio Maria Celli, le président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, Mgr Séraphin Rouamba, le Secrétaire général de l’UCIP, Joseph Calstas Chittilappilly, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré et d’illustres personnalités.
Ils sont tous venus témoigner leur soutien et de leur joie de voir le congrès se tenir pour la première fois en terre africaine, et ce, après plus de 82 ans. A ce propos, le président du comité national d’organisation, président de l’UCAP-Burkina, Alexandre Le Grand Rouamba, a déclaré dès l’entame de son message : "Enfin le congrès mondial de l’UCIP dépose ses valises en Afrique ! Enfin justice est rendue à notre continent ! Enfin, les 4 000 membres de l’UCIP dissimulés à travers le monde savent qu’on peut compter avec l’Afrique !" Auparavant, une minute de silence a été observée pour les artisans de la création de l’UCAP-Burkina qui ne sont plus de ce monde.
Se succédant tour à tour à la tribune, les intervenants ont salué et félicité les efforts de l’UCAP-Burkina et de l’Afrique entière pour avoir oeuvré à ce que le rêve devienne réalité. Pour le SG de l’UCIP, ce congrès est une occasion d’insister sur la liberté et la responsabilité des journalistes et de toutes les personnes, et sur l’importance, comme membres de l’UCIP, de mettre en oeuvre les dons de Dieu. Le représentant du Pape a, quant à lui, estimé que la plus grande difficulté de la presse aujourd’hui est la recherche de la vérité. Il convient de son avis, de la promouvoir de ce fait.
"Le journalisme est le plus beau métier et le plus difficile, a relevé la marraine Béatrice Damiba. C’est pourquoi elle a estimé que lorsqu’on s’y engage, il faut se battre avec courage. Le président du Faso a, pour sa part, salué l’implication d’autres confessions religieuses dans l’organisation du congrès.
Un semaine durant, plusieurs participants venus de 48 pays du monde vont échanger sur une quinzaine de sous-thèmes rattachés au thème principal du congrès que vont développer d’imminentes personnalités venues des cinq continents. Sont également prévues à ce congrès, des sorties d’études sur les sites de sculpture sur granit de Laongo, le musée de Manéga et le musée du chef de Issouka ainsi que des messes.
Christine SAWADOGO