« Nous nous réjouissons du fond du coeur à l’occasion des soixante ans de Votre Sainteté depuis son entrée dans le sacerdoce. Il s’agit d’une étape majeure dans Votre vie ainsi que la vie de Votre Eglise. Honorant le travail accompli par Votre Sainteté sur le plan théologique et pour toute la vie de l’Eglise, nous prions le Seigneur pour qu’Il Vous accorde la force spirituelle et physique, afin que dans les années à venir Vous continuiez Votre engagement au service de la Parole de vérité et de la sainte mission de l’Eglise pour la gloire de Son saint nom », écrit le patriarche de Constantinople.
Et à propos de la fête de Pierre et Paul, il écrit : « En adressant a Votre Sainteté notre souhait fraternel à l’occasion de cette fête nous vous embrassons cordialement et prions Dieu Créateur de toute chose qu’Il vous garde, vous donne la force et vous guide pour le bien de l’Eglise et la promotion de l’unité de tous les Chrétiens ».
« Par le martyre et le témoignage des deux Apôtres, la très Sainte Eglise du Christ resta pleinement unie durant un millénaire, établie sur la confession de Pierre au Seigneur "Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant" (Mt. 16,16) et sur le fondement de l’Evangile dont Paul fut le sage architecte (Co 3,10) », rappelle le patriarche.
Il souligne que de tels fondements constituent « un guide sûr, préparant le chemin qui mène au rétablissement de la pleine communion dans un dialogue de vérité et d’amour. »
Il redit son engagement en vue de cette unité : « De cet effort céleste à voir notre pleine communion rétablie sur le fondement de la foi et de la confession des et Apôtres et des Pères de l’Eglise, nous possédons l’ardeur tout comme Votre Sainteté, qui est connue pour être le fondement de la tradition apostolique de l’Eglise. »
Et cet effort est mû, insiste le patriarche, à la fois par le souvenir d’un millénaire d’unité, et par l’urgence des temps : « parce que seule la vraie foi apostolique et patristique, correctement interprétée, est susceptible aujourd’hui de faire advenir le salut de l’homme ». Et il dit son grand désir « de cette communion tant désirée ».
Anita S. Bourdin
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