Antélias, 1/6/2001
Le bureau de l’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban a tenu sa réunion régulière aujourd’hui et a promulgué le communiqué suivant :
1- L’union a réitéré la violence des forces sécuritaires contre les étudiants de l’université de gestion et sciences économiques à Achrafieh, et la considère une répression de la liberté d’opinion et d’expression et du droit à manifester pacifiquement. Le traitement du pouvoir avec les jeunes libanais en les frappant avec le bout des fusils ne résout pas les problèmes de la société. Il est demandé de recourir au dialogue et de traiter avec les étudiants comme le père traite avec son fils, et non de les considérer un ennemi ou adversaire et s’adonner à les réprimer. Ce qui s’est passé est vicieux pour l’Etat libanais et ses institutions. L’Union dénonce les agressions contre certains publicitaires par les forces de sécurités en les frappant et les insultant, sans différencier entre un publicitaire qui pratique sa profession et un manifestant qui revendique son droit, ce qui les a interdit d’accomplir leur mission médiatique.
2- L’affaire de l’université libanaise telle qu’elle a été proposée est un titre de dissociation nationale contrairement au but rendu public. Tout projet pour l’université nationale doit prendre en considération la pluralité intellectuelle, la liberté académique et la décentralisation développementale. Il n’est pas permis que l’université ait une idéologie définie et tracée, le concept de celle – ci étant basé sur le renforcement de la pensée monétaire et la dissociation entre l’éducation et la politique. Il est désormais nécessaire d’étudier une conception nouvelle pour l’université libanaise encourageant l’évacuation et l’établissement de branches indépendantes, à l’instar des universités dans le monde développé.
3- L’Union exprime sa grande inquiétude vis – à – vis de ce que les membres du Cabinet on révélé concernant le dossier d’écoute et d’observation et le rôle des forces sécuritaires dans cela, ajouté à ce qui a été dit « d’un projet non civilisé pour imposer ses conditions et les obligations d’établir un jugement militaire ». Ces informations font l’objet de grande inquiétude si elles sont prouvées, ce qui se contredit avec la Constitution et lois publiques et constitue une menace au régime démocratique et aux libertés publiques auquel le peuple libanais se raccroche jusqu’à la mort. Cette affaire, vu son danger, exige une intervention rapide des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires pour y mettre terme, et une action des organismes de la société civile pour défendre leurs droits sacrés. L’insouciance des responsables envers cette affaire dangereuse peut s’intégrer dans le cadre de complicité avec les auteurs et affirmer ce que craignent les Libanais, soit la présence d’un pouvoir au – dessus du pouvoir et un Etat au – dessus de l’Etat qui annule les causes de la présence de l’entité libanaise.
Traduit par : Joyce Tary