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Communiqué de l’Union Catholique Internationale

Communiqué de l’Union Catholique Internationale

Antélias, 26/11/2001

L’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban revendique les responsables de l’Etat de répondre à cette question : « que veulent les jeunes Libanais aujourd’hui? » De même elle a défendu dans un communiqué d’aujourd’hui la liberté d’opinion au Liban et a présenté les questions médiatiques nationales et mondiales. Le communiqué a inclut ce qui suit : 
1- En la question de l’université Saint Joseph :
– L’action continue des étudiants dans certaines universités libanaises affirme la rupture du dialogue entre l’Etat et les jeunes Libanais. Elle espère que les responsables dans l’Etat dialoguent avec les étudiants pour chercher à résoudre leurs problèmes et s’éloignent des résolutions arbitraires qui nuisent aux étudiants et à la nation. Il est nécessaire que les responsables répondent à cette question : que veulent les jeunes Libanais aujourd’hui ?
– L’entrée à l’université Saint Joseph, une des plus nobles et importantes institutions académiques libanaises au Moyen Orient, nuit à la réputation officielle et académique du Liban. Le Liban espère devenir l’université des étudiants arabes, mais ce rôle ne peut s’accomplir dans le cadre des pressions intellectuelles et politiques ou dans l’emboîtage des programmes et approches, surtout que des professeurs à l’université libanaise ont déjà été arrêtés, ce qui porte atteinte à la liberté de la pensée et de l’éducation.
– L’atteinte aux étudiants par prétexte de lever des signes spécifiques, porte atteinte à la liberté d’opinion et d’expression garantie par la Constitution libanaise et les législations internationales. Cela déforme le discours officiel qui affirme quotidiennement le respect de la liberté d’opinion et d’expression.
– De même, l’Union a observé nombre de positions exprimant leur inquiétude vis – à – vis des libertés publiques, ajouté aux positions des ministres et députés exprimant leur agacement de l’entrée à l’intérieur de l’université Saint Joseph et en s’engageant de suivre ce sujet. Ces positions, outre le rôle des masses médias de défendre les libertés publiques, ont le mérite d’observer les pouvoirs et de rectifier leur politique, ce qui constitue le fond des régimes démocratiques.
2- En les questions médiatiques :
– L’Union revendique de hâter le procès du journaliste Habib Youness et du publicitaire Antoine Bassil. Elle remarque que l’organisation « des messagers sans frontières » a considéré dans son rapport régulier sur les libertés médiatiques au monde que Youness et Bassil sont parmi les journalistes détenus « à cause de leur opinion ou dans le cadre de pratiquer leur profession ». cela nuit à la réputation du Liban, quant au dépêchement dans le procès écarte l’ambiguïté de ce sujet.
– L’Union revendique les pouvoirs libanais de se dépêcher à révéler les circonstances de l’agression du journaliste Joseph Solar à Sahl Alma, le 12 – 11 – 2001, et de Monzer Al Maribi le 31 – 10 – 2001 à Akkar.– L’Union a exprimé son profond chagrin pour la mort de sept journalistes en Afghanistan pendant qu’ils accomplissaient leur mission  ayant pour but de transmettre la nouvelle libre et juste. Dans le cadre de ce sujet, l’Union espère que les masses médias libanais traitent avec l’événement afghan, en ses dimensions humaines et non justes militaires, parce qu’en fin de compte il représente une tragédie d’un peuple qui est sujet au meurtre, au vagabondage et à la destruction générale.

Traduit par : Joyce Tary

 

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).
Communiqué de l’Union Catholique Internationale

Communiqué de l’Union Catholique Internationale

Antélias,  22 novembre 2000

Dans le cadre de son observation régulière des situations médiatiques, l’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban a donné les remarques suivantes :

1- L’Union dénonce la poursuite de l’atteinte contre les libertés personnelles et publiques malgré les promesses du Premier Ministre Rafic Al Hariri auprès du Parlement et du peuple libanais. L’interdiction du collègue Gebran Tueini de prononcer une conférence à Zahlé et la continuité de la poursuite d’un grand nombre de jeunes libanais montre que certains responsables libanais ignorent que la fonction fondamentale de l’Etat est de protéger les libertés, non de les oppresser ou de les annuler. Pour cela, l’Union et tous les citoyens ont le droit de questionner le Président du pouvoir législatif sur la contradiction claire entre le texte et l’exécution. Si le citoyen souffre de la même chose que le responsable, qui décide alors au Liban ? la poursuite de ces pratiques, pendant que les Libanais célèbrent le Jour de l’Indépendance, est une atteinte dangereuse à la sainteté de l’identité libanaise et à ses plus importantes composantes qui l’ont rendu un centre d’irradiation intellectuel et un exemple de coexistence, de pardon et de respect des droits de l’homme dans le monde.
2- L’Union salue certains masses médias libanais qui ont tenu à matérialiser la multiplicité et la pluralité des différentes expressions de l’opinion publique libanaise concernant ce qu’ils ont transmis sur l’utilité de la poursuite de la présence de l’armée syrienne au Liban après la cessation de ce qui lui était considéré comme prétexte. En effet, les masses médias accomplissent leur vrai rôle en renforçant le dialogue démocratique dans la société civile moderne, compensant par cela la négligence des institutions politiques actuelles qui pouvaient, si elles avaient accompli leur devoir national approprié, mettre fin à l’augmentation des voix des protecteurs de la religion appelant à la correction des relations libano – syriennes, se basant sur le respect mutuel et la complémentarité avantageuse des deux pays, et dans le cadre de la souveraineté et l’indépendance complète. Cela a provoqué un « état libanais » original dépassant par son cadre syndical, culturel, intellectuel, et national la limite étroite du sectarisme et des instincts nationaux et tribaux pour atteindre les vastes horizons de la nation, surtout que les Libanais aspirent à établir une nation qui convient à l’homme avec la civilisation de coexistence. Le colloque d’Antélias tenu par le mouvement culturel a noblement exprimé cette situation libanaise en présentant des études objectives scientifiques sur les différentes conventions conclues entre le Liban et la Syrie pendant la dernière décennie, et les résultats rationnels des études disant la nécessité de corriger celles – ci pour le bien des deux pays.
3- L’Union est satisfaite des petites doses de liberté et de changement chez certains masses médias syriens dans la dernière période. Citons la position du journal  syrien Al Sawra, suite au communiqué des 99 intellectuels syriens, disant que « le pouvoir politique perspicace, dans une telle période transitive, met sa main dans la main des classes populaires et intellectuelles averties », et attirant l’attention sur la nécessité de confronter les questions qui lui sont demandées « avec un esprit de critique objectif constructif admettant le différend dans la compréhension et l’évaluation » dans le cadre d’un Etat de lois non d’un Etat « d’autres Etats ou d’autres organismes qui se sont présentés comme substitut de l’Etat pour de longues décennies ». (journal d’Al Sawra, 12 – 11 – 2000)
L’Union est aussi satisfaite de ce que les masses médias nationaux ont accompli concernant la libération de 600 détenus libanais et syriens dans les prisons syriennes. Saluant cette initiative humaine et nationale, l’Union s’étonne de la continuité des responsables libanais à ignorer les conditions des détenus libanais dans les prisons syriennes, comme si cela ne concerne pas les autorités libanaises, telles que les déclarations du nouveau ministre libanais de la Justice, Samir Al Jisr, prétendant qu’il n’avait aucune idée du sujet, ont prouvé. L’Union espère que les responsables libanais prennent le dossier et mettent l’opinion publique libanaise au courant de sa teneur, pour affirmer leur crédibilité auprès de l’opinion publique libanaise et mondiale, et pour préserver l’intégrité et les droits fondamentaux de leurs citoyens.
4- Il est remarqué que la fête de l’Indépendance cette année est spéciale car elle a lieu quelques mois après le retrait israélien du Sud du Liban, ce qui donne un goût spécial de la fête, et renforce le sentiment d’appartenance nationale. En cette occasion, l’Union ne peut qu’espérer la réalisation de l’indépendance complète avec le retrait complet de l’armée israélienne des territoires de Chebaa et la récupération complète de l’armée libanaise et des forces sécuritaires nationales de sa propre autorité sur tous les territoires libanais, loin de tout mandat ou de recours à toute autre force.
5- Sévèrement condamnant l’opération d’extermination du peuple palestinien et la destruction du noyau de l’Etat palestinien par l’armée israélienne, l’Union encourage tous les masses médias libanais et arabes à poursuivre la transmission des violations des droits de l’homme et de la nation qui ont lieu, pour affecter les sociétés arabes et mondiales afin de mettre terme aux agressions et de donner la possibilité à ce peuple de réaliser son Etat espéré, loin de l’implantation qui nuit au Liban et à la Palestine.
6- L’Union rappelle ses membres de la date de l’Assemblée Générale ordinaire qui aura lieu le samedi 25 novembre au théâtre Saint Elias – Antélias. L’ordre du jour contient le rapport administratif et financier de l’année précédente et le calendrier d’action de l’année en cours.

Traduit par : Joyce Tary

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).
Communiqué de l’Union Catholique Internationale

Communiqué de l’Union Catholique Internationale

Antélias, 10 novembre 2000

L’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban a condamné le comportement terroriste intellectuel contre le ministre Walid Joumblatt, et qui a auparavant porté atteinte à toute personne qui s’avise de revendiquer la correction des relations libano – syriennes. Toutefois, elle a salué l’engagement du Président Rafic Al Hariri à sauvegarder les différentes libertés, espérant que les promesses ne restent pas des paroles en l’air.

Le bureau de L’Union a tenu sa réunion régulière aujourd’hui et a émis la communiqué ci – dessous :
1- l’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban condamne la campagne contre le ministre Walid Joumblatt à l’intérieur et à l’extérieur du Parlement. Elle constitue une sorte d’oppression intellectuelle pratiquée sur les leaders libanais et une grande partie du peuple libanais en vue de faire taire les voix revendiquant le renforcement du rôle de l’armée libanaise et la correction des relations libano – syriennes. Ce comportement oppressif intellectuel et politique se contredit clairement avec la Constitution libanaise et n’aboutit pas à l’intérêt du Liban ni à l’intérêt de toute autre partie. L’Union s’est posée des questions sur les pratiques de certains officiels contre les libertés publiques dans les deux pays.
2- La tradition d’accuser arbitrairement tout responsable, organisme ou citoyen appelant à de bonnes relations équivalentes avec la Syrie, de collaboration avec l’ennemi est désormais un des prétexte insignifiant, et affirme la menace continue pour la souveraineté et l’indépendance du Liban, et pour les plus importantes composantes et causes de son existence, soit la liberté d’opinion, de croyance, de parole, et d’action démocratique. L’Union dont les principes se basent sur la défense de toutes formes de libertés à la lumière des lois justes et du comportement moral basé sur le respect des autres, leur droit à la vie, à l’expression et à la réunion, espère que les idées nationales sincères exprimées dernièrement par Walid Joumblatt et un nombre accroissant de ministres et personnalités religieuses, politiques, syndicales, judiciaires, intellectuelles et culturelles au Liban et en Syrie, deviennent telle une boule de neige qui collecte toutes les impuretés pour plus de confiance, de guérison et de pouvoir à affronter les défis communs dans tous secteurs.
3- L’Union a observé les positions du Premier ministre Rafic Al Hariri sur son engagement à protéger les libertés médiatiques, à mettre fin aux arrestations arbitraires, et à faire face aux opérations d’écoutes téléphoniques qui constituent une violation aux plus simples libertés personnelles. L’Union considère les déclarations de Hariri comme confession de la part du gouvernement de la présence d’agressions claires dans ces domaines. Saluant ces positions, elle souhaite que le gouvernement puisse appliquer ses engagements, et que ceux – ci ne restent pas des promesses et des discours. L’Union espère que le gouvernement défende davantage les libertés médiatiques en présentant des aides matérielles aux masses médias dont la plupart souffre de difficultés financières en ces conditions. La garantie de la liberté des institutions médiatiques accompagne sûrement la garantie de son indépendance financière, c’est ce que d’ailleurs accomplis la plupart des Etats développés.
4- L’Union a étudié le moyen de renforcer « l’observatoire médiatique » établi le mois dernier. Elle a décidé de visiter les directeurs des masses médias pour les mettre au courant des buts de cet observatoire et renforcer la coopération avec eux. De même, elle a discuté du renouvellement des adhésions des membres, institutions et huit branches de l’Union : publicitaires, spécialistes, presses quotidiennes, publications périodiques, presses ecclésiastiques, maisons d’édition, agences de presse et photographes. 

L’Union tiendra son Assemblée Générale ordinaire le 25 novembre au théâtre de Saint Elias Antélias, en la présence de son Président Pr. Tony Khadra et du Bureau de L’Union pour présenter son action de l’année dernière et mettre un plan d’action pour l’année 2000/2001.

Traduit par : Joyce Tary

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).
Communiqué de L’Union Catholique Internationale

Communiqué de L’Union Catholique Internationale

Antélias, 3 novembre 2000

Après que l’Union Catholique Internationale de la presse au Liban a constitué un observatoire médiatique dont le but est de suivre les masses médias et les publicitaires au Liban pour garantir la liberté du média et la liberté d’exprimer l’opinion, et dans le cadre du suivi des événements, elle a donné les remarques suivantes :

1.      L’Union a loué la teneur des propos du nouveau ministre de l’Information Ghazi Al Aridi pendant la cérémonie de sa prise de fonction au ministère de l’Information le lundi 30 octobre 2000. Parmi les buts et les principes, citons « tenir à … garder le ministère de l’Information un vrai ministère des libertés, et garder le Liban la nation de la liberté, nation de la démocratie et nation du dialogue ». L’Union a remarqué qu’aujourd’hui nous avons le plus besoin de réaliser ces buts qui ont toujours caractérisé le régime libanais et qui sont menacées de disparaître. Elle a exprimé sa confiance en le chemin dessiné par le ministre Al Aridi, espérant que les circonstances l’aident à réaliser ses aspirations. L’union a indiqué au ministre que le média officiel aujourd’hui a besoin d’un vrai développement pour qu’il ne reste pas un média pour les officiels et les hommes de l’Etat. Ce qui est demandé est qu’il soit transformé en média pour la société civile afin qu’il exprime les aspirations de l’opinion publique en toutes ses orientations. La tradition du média à transmettre les longs discours des ministres et officiels – comme ce qui s’est passé la soirée de prise de fonction du ministre Al Aridi – et à contrôler les programmes et éloigner des journalistes – comme ce qui s’est passé avec le journaliste Joseph Issawi – sont des pratiques héritées des régimes totalitaristes et vicieuses pour le Liban. L’Union, souhaitant le succès au ministre de l’Information pour ses fonctions, espère un pas qualitatif en ce domaine jusqu’à se passer de ce ministère à l’instar des Etats démocratiques avancés.

2.      L’Union s’est arrêtée sur certaines pratiques politiques transmises par les masses médias et qui contiennent une détérioration du comportement moral, tels les comportements de certains gardes du corps des convois et personnalités, ou les désignations de personnes suspectes ou personnes demandées par la justice à des positions officielles. De telles pratiques suscitent les doutes des citoyens envers les dirigeants de l’affaire publique, la responsibilisation nécessaire de ceux – là étant éloignée, les valeurs du bien et du mal se confondant, et la société lui étant impossible de distinguer entre le bon et le mauvais. Pour cela, il semble que la présence d’une justice indépendante et active est nécessaire pour que le pouvoir judiciaire puisse pratiquer son autorité totale indépendamment des pouvoirs législatif et exécutif. Dès lors, elle condamne celui qui commet une erreur et innocente celui qui est faussement condamné et retourne la confiance des citoyens en les institutions.

3.      L’Union a dénoncé la poursuite de l’attaque contre un grand nombre de jeunes libanais en les poursuivant et les arrêtant par les services de renseignements afin de les interdire d’exprimer leurs principes et leurs concessions. Ces pratiques menacent les bases du régime libanais libéral et constituent une atteinte des plus simples droits de l’homme qui sont les libertés fondamentales du Liban, telles la liberté d’opinion, la liberté d’expression et la liberté de réunion. Sur ce, elles se contredisent avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et avec les principes de la Constitution libanaise. L’article dix neuf de la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme a stipulé ce qui suit : «tout personne a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit». L’Union considère que faire taire ou arrêter les jeunes ne résout pas le problème, par contre, il l’aggrave en élargissant le prépice entre le peuple et le régime. L’Union espère que le nouveau gouvernement œuvre à mettre fin à ces méthodes et à ouvrir un dialogue réel avec de différentes parties du peuple. Dans ce cadre, « l’appel des Patriarches » issu de l’assemblée des Evêques maronites traitant la relation équilibrée et juste entre le Liban et la Syrie reste une pierre fondamentale pour tout dialogue national fondant une conciliation réelle et établissant des relations justes avec la Syrie.

4.      L’Union souhaite que les masses médias, surtout les chaînes télévisées, évitent de susciter les intransigeances religieuses et ne lancent pas de jugements arbitraires qui sont supposés se refléter négativement sur notre société. C’est ce qui est passé la semaine dernière dans le programme « hiwar maftouh » sur la chaîne télévisée Future avec le collègue Zaven Kyoumijian, sur les démons et les esprits qui a porté atteinte à la dignité de la religion chrétienne. Le transmetteur télévisé a généralement un impact populaire et instinctif, au contraire de la presse écrite qui est dirigée vers une élite éduquée et laisse un large espace pour la rationalisation.

5.      L’Union a suivi la conférence de l’Union des journalistes arabes tenue à Amman la semaine dernière. Elle a loué ses décisions, surtout celle qui soutient l’Intifada du peuple palestinien. Elle s’est arrêtée sur la réélection du Président du syndicqt des rédacteurs, Melhim Karam pour la fonction de vice – président de l’Union et du journaliste Elias Aoun pour la fonction de secrétaire du comité des libertés. L’Union a espéré l’ouverture courageuse sur les valeurs médiatiques dans la presse arabe afin qu’elle ne reste pas une presse de régimes mais qu’elle assume son rôle original consistant à développer la société arabe vers plus de liberté et d’interaction avec les peuples arabes et leurs causes, et regagner la position convenable de la civilisation arabe dans le cadre de la civilisation humaine mondiale. 

 Traduit par : Joyce Tary

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).
Communiqué de l’Union Catholique Internationale

Communiqué de l’Union Catholique Internationale

Antélias, 6 Octobre 2000

Dans le cadre de la suivie des derniers événements, l’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban s’est arrêtée sur nombre de questions médiatiques imminentes et a remarqué ce qui suit :

1- Concernant « le programme de coopération médiatique » entre le Liban et la Syrie signé la semaine dernière par les deux ministres de l’Information libanais et syrien, l’Union a accueilli toute coopération de ce genre espérant qu’elle soit d’une efficacité commune chez les deux parties, d’où le média syrien bénéficie de l’expérience médiatique libanaise noble concernant la liberté d’opinion et d’expression, la pluralité de la culture, la démocratie et l’ouverture intellectuelle et politique. Toutefois, l’Union s’inquiète à ce que l’unicité de l’expérience médiatique syrienne se reflète sur le média libanais sous ses conditions actuelles.

2- L’Union, tenant à la liberté d’expression, a attiré l’attention sur les propos du Patriarche Aghnatios IV Hazim pour avoir défendu cette liberté qui est une concession de la coexistence au Liban et une condition fondamentale pour garantir la présence des différentes communautés dans ce pays. Dans le même cadre, l’Union s’est arrêtée sur nombre d’éditoriales et articles médiatiques qui ont répondu aux propos du ministre syrien de l’Information, Adnan Omran, pour ce qu’elles ont inclus de courage et de rectification des événements historiques. De même, l’Union a salué « le communiqué des 99 intellectuels syriens » et l’a considéré un signe qui promet une aube de liberté et d’ouverture sur les valeurs démocratiques dans le pays frère.

3- L’Union a exprimé son inquiétude vis – à – vis de la situation de certaines institutions médiatiques au Liban qui ont suivi un pouvoir financier ou une autorité politique. Cela les rend un instrument au service des intérêts privés non au service du bien public, menace leur rôle médiatique juste pendant l’absence de la liberté des médias, et les empêche d’accomplir leur rôle fondamental. Ce qui s’est passé dernièrement avec la « Lebanese Broadcasting Corporation » est la grande preuve de cette menace.

4- L’Union a dénoncé l’attaque contre certains publicitaires dans les accidents sur les territoires palestiniens par les soldats israéliens qui les ont interdits de transmettre l’image vraie de la souffrance du peuple palestinien. L’Union a salué à ce propos le rôle des masses médias arabes et mondiaux à transmettre les vérités malgré les sacrifices et les difficultés auxquels font face les publicitaires pour servir la paix et le dialogue entre les peuples.  

Traduit par : Joyce Tary

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).