{mosimage}Benoît XVI a pris spirituellement part aux funérailles de Chiara Lubich, présidées aujourd'hui à Rome, en la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs par le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone. Le pape a adressé aujourd'hui une lettre au cardinal Bertone où il indique
qu'il « prend part spirituellement à la solennelle liturgie par laquelle la communauté chrétienne accompagne Chiara Lubich ».
Tant de motifs d'action de grâce
Le pape Benoît XVI exprime à nouveau ses vives condoléances « aux responsables et à toute l'œuvre de Marie », le nom officiel du Mouvement des Focolari, et « à ceux qui ont collaboré avec ce généreux témoin du Christ qui s'est dépensée sans réserve pour la diffusion du message évangélique dans tout milieu de la société contemporaine, toujours en attente des ‘signes des temps' ».
« Il y a tant de motifs de rendre grâce au Seigneur pour le don fait à l'Eglise dans cette femme à la foi intrépide, douce messagère d'espérance et de paix, fondatrice d'une vaste famille spirituelle qui embrasse les multiples domaines d'évangélisation », écrit le pape.
Benoît XVI rend grâce « pour le service que Chiara Lubich a rendu à l'Eglise : un service silencieux et décisif, en accord avec le magistère de l'Eglise : ‘Les papes, disait-elle, nous ont toujours compris' ».
Le pape, un guide sûr
« Et ceci, explique le pape, parce que Chiara et l'Œuvre de Marie ont cherché à répondre toujours avec une fidélité docile à chaque appel et à chaque désir. Le lien ininterrompu avec mes vénérés prédécesseurs, du Serviteur de Dieu Pie XII au bienheureux Jean XXIII, aux Serviteurs de Dieu Paul VI, Jean-Paul Ier et Jean-Paul II en est un témoignage concret ».
Benoît XVI souligne que Chiara Lubich voyait dans le Successeur de Pierre un « guide sûr » : « On pourrait même affirmer, ajoute-t-il, en regardant les initiatives qu'elle a suscitées, qu'elle avait comme une capacité prophétique ».
Une école de communion
« Son héritage passe maintenant à sa famille spirituelle : que la Vierge Marie, modèle constant de référence pour Chiara, aide chaque Focolarino et chaque Focolarine à poursuivre sur le même chemin en contribuant à ce que – comme le bien-aimé Jean-Paul II l'écrivait au lendemain du grand jubilé de l'an 2000 – l'Eglise soit toujours plus une maison et une école de communion ».
Anita S. Bourdin
ROME, Mardi 18 mars 2008 (ZENIT.org)