Cette « semaine » s’est ouverte lundi, 22 août à Trieste, avec une allocution du cardinal Angelo Comastri, archiprêtre de la basilique Saint-Pierre. Elle se conclura vendredi, 26 août. Elle a pour thème : « Dieu éduque son peuple. La liturgie, source inépuisable de catéchèse ».
Benoît XVI a adressé au président du « Centre d’action liturgique », MgrFelice Di Molfetta, évêque de Cerignola-Ascoli Satriano,un message pour cette rencontre, par l’intermédiaire de son secrétaire d’Etat, le cardinal Tarcisio Bertone.Ce message a été lu à l’ouverture des travaux.
Benoît XVI y met l’accent sur le primat de Dieu dans l’action liturgique et il rappelle que la liturgie est une « source inépuisable » de la vie de l’Eglise : « La liturgie, explique le message, ce n’est pas ce que l’homme fait, mais ce que Dieu fait, dans sa condescendance admirable et gratuite ».
Et, en accord avec le thème de la semaine, il ajoute : « Dieu est le grand éducateur de son peuple, un guide plein d’amour, infatigable dans et à travers la liturgie, action de Dieu dans l’aujourd’hui de l’Eglise ». C’est ainsi que la liturgie peut être appelée « catéchèse permanente de l’Eglise, source inépuisable de catéchèse ».
Ainsi, le message invite particulièrement les évêques et les prêtres à approfondir « la dimension éducative de l’action liturgique, comme « école permanente de formation autour du Christ ressuscité ». »
Pour le pape, l’Eglise « ne peut pas se réduire au seul aspect terrestre et organisateur ». Dans la célébration des mystères divins, il doit être clair que le « cœur » de la communauté doit se trouver « au-delà des frontières étroites et nécessaire pourtant, du ritualisme ».
Le pape souhaite que cette « semaine liturgique » porte du fruit pour tous les participants et pour toute l’Eglise italienne. Il espère que les initiatives du Centre d’action liturgique « se propagent toujours plus au service d’un sens authentique de la liturgie, en favorisant une solide formation théologique et pastorale, en pleine harmonie avec le Magistère et la tradition vivante de l’Eglise ».
Anita S. Bourdin
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