Jésus, écrit le pape, est « entré dans l’histoire humaine et continue d’y vivre, dans sa beauté et sa puissance, dans ce corps fragile et qui a sans cesse besoin de purification, mais aussi comblé de l’amour divin, qui est l’Eglise ».
Pour Benoît XVI, l’événement « Jésus de Nazareth », au nom de qui « de nombreux croyants affrontent encore aujourd’hui des souffrances et des persécutions dans différents pays du monde », ne peut pas « être relégué dans un passé lointain, car il est décisif pour notre foi aujourd’hui ».
Ce caractère « contemporain » se révèle « de façon spéciale dans l’Eucharistie », souligne le pape.
Le cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes, et président de la CEI a ouvert les travaux en lisant le message de Benoît XVI.
Et il a fait observer : « Le Christ sans l’Eglise est une réalité facilement manipulable, et bientôt déformée au gré des goûts de chacun, alors qu’une Eglise sans le Christ se réduit à une structure humaine, et en tant que telle une structure de pouvoir ».
Anita Bourdin
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