La célébration a été présidée, à 16 h, par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la Culture.
Il s’agit de 13 jésuites originaires de 10 pays et qui étudient à Rome au collège international de la Compagnie. Ils viennent d’Italie, de Croatie, du Portugal (2), de Pologne, du Belarus, du Pérou, du Venezuela (2), du Vietnam (2), duBangladesh, de l’Indonésie.
Le pape dit bénir en même temps la Compagnie de Jésus, les familles des nouveaux diacres, les amis, toutes les personnes qui ont participé à la célébration.
Le pape ajoute notamment qu’il prie pour que Dieu fasse d’eux des « serviteurs » pour « l’annonce de l’Evangile de Dieu à leur peuple » et il les invite à persévérer dans l’imitation « du Maître qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir ».
Il les confie à l’intercession de la Vierge Marie, invoquée en cette église depuis l’époque de saint Ignace – qui y repose – sous le vocable de « Notre Dame de la route » – « della Strada »-.
Le message du pape a été lu en espagnol et en anglais au terme de la célébration. Pour l'occasion, le grand tableau qui représente saint Ignace, au-dessus de son tombeau, a été abaissé, par un mécanisme baroque aujourd'hui modernisé et informatisé. Et cette manoeuvre, qui fait partie de la liturgie des grands jours de fête, a laissé apparaître la statue de saint Ignace glorieux. Elle a de nouveau été cachée par le tableau après la célébration.
Dans son homélie, le cardinal Ravasi a invité les nouveaux diacres à imiter Marie-Madeleine qui, après avoir rencontré et reconnu Jésus le matin de Pâques court vers les « frères », les « disciples », pour leur annoncer la résurrection, obéissant ainsi à la demande de Jésus.
Il a souligné que le diaconat était le service de la Parole et le service de la charité, une charité qui sache se porter aux « périphéries ».
Et une parole qui annonce le Christ vivant, comme le dit saint Paul : « Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes mais le Christ ».
C’est aussi parfois un ministère de la parole fait pour « secouer l’indifférence », « les consciences », mais aussi une parole « douce », qui « console », et « réconforte ».
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