Lors de son intervention, le père Frukacz a mis l’accent sur la persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde et sur « le silence médiatique qui entoure cette question, déplorant par la même occasion « un silence administratif » face à une tragédie de violations des droits de l’homme qui est en train de s’ouvrir sous nos yeux ».
Le rédacteur de Niedziela a rappelé, à ce propos, la situation tragique des chrétiens en Afrique et en Asie : « Les missions en Afrique sont menacées, a-t-il dit, il ya des églises brûlées en Syrie, des chrétiens en fuite de l’Irak, de Jordanie et de Libye, tandis qu’en Europe les valeurs chrétiennes sont rejetées, au point de déclarer la guerre à la présence de la croix dans les lieux publics ».
Le P. Wielgos, a présenté de son côté la situation des missions en Equateur avant de présider une messe en l’Eglise du nom de la bienheureuse Vierge Marie, qui a marqué la fin des ateliers.
« Notre témoignage de foi n’est pas accepté par tout le monde aujourd’hui, mais nous avons besoin d’apporter le Christ au monde », a-t-il déclaré au cours de son homélie, car « le monde en a besoin ».
Les « ateliers missionnaires » sont un rendez-vous ponctuel désormais dans l’archidiocèse polonais qui l’organise depuis 13 ans. L’initiative est partie en 2000 à la demande de l’archevêque Mgr Stanislaw Nowak. Organisés chaque mois (soit chaque troisième samedi du mois) par les Œuvres pontificales missionnaires de l’archidiocèse, ils ont pour objectif principal d’éduquer à la mission.
Ces ateliers, destinés principalement aux jeunes, accueillent aussi des prêtres, des religieux et des religieuses, des catéchistes, des animateurs missionnaires et tous les responsables des œuvres pontificales missionnaires attachées aux paroisses.
Grâce à cette initiative les missionnaires peuvent entrer dans les écoles, et montrer aux élèves du primaire comme du secondaire, le travail entrepris par l’Église au plan missionnaire, en Afrique, en Asie, en Océanie et en Amérique Latine.
Traduction Océane Le Gall
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