Benoît XVI a donné saint Hilaire de Poitiers comme modèle aux jeunes à la fin de l'audience, en tant que « tenace » défenseur « de la divinité du Christ ».
Le pape a évoqué saint Hilaire, dont c'était hier la fête liturgique, en disant, avec la liturgie : « Il a affirmé avec ténacité la divinité du Christ ». Le pape voit en effet en lui « un ardent défenseur de la foi et un maître de vérité ».« Que son exemple, a-t-il ajouté, vous soutienne, chers jeunes, dans votre constante et courageuse recherche du Christ ; qu'il vous encourage, chers malades, à offrir vos souffrances afin que le Règne de Dieu se répande dans le monde entier ; et qu'il vous aide, chers jeunes mariés, à être des témoins de l'amour du Christ dans la vie familiale ».Benoît XVI avait lui-même présenté saint Hilaire de Poitiers, docteur de l'Eglise, défenseur de la divinité du Christ et chantre de la Sainte Trinité, au cours de l'audience générale du 10 octobre 2007 (cf. Zenit 10 octobre 2007).« Saint Hilaire de Poitiers est l'un des grands évêques qui ont marqué le quatrième siècle par la défense de la foi dans la divinité de Jésus Christ, Fils de Dieu et Dieu comme le Père, qui l'a engendré de toute éternité. Élu évêque de Poitiers vers 353-354, il fut condamné dès 356 à l'exil en Phrygie, dans l'actuelle Turquie, dans un contexte religieux dominé par l'arianisme », a indiqué le pape.« Pendant cette période, précisait Benoît XVI, il continua inlassablement à travailler au rétablissement de l'unité de l'Église, sur la base de l'orthodoxie définie au Concile de Nicée, rédigeant son œuvre dogmatique la plus importante, le « De Trinitate » (« Sur la Trinité ») ». Hilaire combattit donc l'hérésie d'Arius et défendit la divinité du Christ, a poursuivi le pape : « Hilaire y montre que l'Écriture atteste clairement la divinité du Fils et son égalité avec le Père. Vers 360, Hilaire reprend son activité pastorale à Poitiers, et son magistère aura une influence qui dépasse de beaucoup les limites de son diocèse ».« Il écrira encore plusieurs œuvres importantes, comme le Traité sur les Psaumes et le Traité sur les Mystères. Le point de départ de sa réflexion a été la foi baptismale. Pour lui, le chemin vers le Christ est ouvert à tous, même si la conversion personnelle est toujours demandée », avait insisté Benoît XVI.
ROME, Mercredi 14 janvier 2009 (ZENIT.org)