La date a été choisie en souvenir de l’insurrection des esclaves de Saint-Domingue dans la nuit du 22 au 23 août 1791. La journée vise aussi à attirer l’attention sur les formes modernes d’esclavage.
Des millions de personnes, en majorité des femmes et des enfants, sont victimes du trafic d'être humains, généralement dans le cadre de l’exploitation sexuelle. D’autres travaillent dans des conditions infrahumaines, dans des plantations, des usines, des mines. Les réseaux transnationaux de trafic des personnes sont florissants.
Au Brésil, un séminaire sur ce fléau a été organisé ces jours-ci par la Conférence nationale des évêques.
En juin dernier, pour Radio Vatican, Marie-Leïla Coussa a interrogé le frère dominicain français Xavier Plassat. Installé au Brésil depuis près de 30 ans, il coordonne la campagne nationale contre le travail esclave au sein de la Commission Pastorale de la Terre. Pour lui, il est urgent d'ouvrir les yeux de la population et des gouvernants sur ce crime qui se commet en plein XXIème siècle.
L’UNESCO pour sa part, dans le « Projet pour combattre la traite des personnes en Afrique », développe des recherches sur les facteurs spécifiques de l’origine de la traite des êtres humains en Afrique et organise des séminaires pour les autorités politiques, les ONG, les responsables de communautés locales et des représentants des médias, dans le dessein de sensibiliser la société civile, et d’inspirer des politiques visant à combattre les formes modernes d’esclavage.
Anita S. Bourdin
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