Le congrès mondial de l’UCIP qui a débuté le 12 septembre à Ouagadougou a fermé ses portes le samedi 18 septembre 2010 dans la salle de conférences de Ouaga 2000.
C’est sur une grande note de satisfaction que le congrès mondial de l’UCIP qui se tient pour la première fois en terre africaine, faut-il le rappeler, a fermé ses portes le samedi 18 septembre 2010 dans la salle de conférences de Ouaga 2000. Un congrès qui a été une réussite totale de l’avis du secrétaire général de l’UCIP Joseph Chitilappilly. "C’est l’un des meilleurs congrès jamais organisé par l’UCIP" a reconnu Joseph Chitilappilly avant de parler d’un congrès qui doit servir de modèle pour les autres pays organisateurs". Il ajoute "les objectifs fixés ont été atteints, le congrès a été ouvert, les Burkinabè ont été accueillants, gentils ; nous avons travaillé dans de bonnes conditions. Pour tout vous dire, nous souhaiterions revenir en Afrique et au Burkina en particulier". "Vous venez d’écrire une belle page de l’histoire de l’UCIP et il y a de quoi en être fier" a affirmé la marraine Béatrice Damiba. Le parrain, le Mogho Naaba Bongo a, par ailleurs, indiqué qu’ils sont contents de leurs filleuls pour le travail accompli. Au soir de ce congrès, Béatrice Damiba a souligné que c’est le professionnalisme en matière de médias qui aura été renforcé, la solidarité qui aura été confirmée et le dialogue qui aura été consis tant. "Tout ceci ne peut que contribuer à plus de justice, de paix et de bonne gouvernance grâce à une plume libre, respectueuse de l’éthique et de la déontologie" ont terminé la marraine et le parrain du 22e congrès mondial de l’UCIP.
Les participants ont formulé des recommandations et des résolutions
A l’issue des travaux du congrès, les participants ont formulé des recommandations au nombre desquelles on peut citer : l’organisation avec la collaboration des commissions épiscopales des moyens de communication sociale, l’organisation au niveau de l’UCIP et de l’UCAP de sessions de formation sur le plaidoyer au bénéfice des animateurs des sessions nationales de l’UCAP ; la promotion des modes d’éducation à la communication qui valorisent les "sans voix" et engagent les jeunes à s’investir dans les actions citoyennes. Pour ce qui est des résolutions, les participants ont préconisé la relance de l’organisation périodique des programmes de remise à niveau des journalistes et professionnels des médias au niveau sous- régional pour permettre à toutes les sections nationales de l’UCAP de rayonner ; l’appui à l’agence africaine catholique d’information dont le siège se trouve à Nairobi, le port de témoignage de pratique du métier de manière honnête en particulier en refusant tout ce qui peut s’apparenter à des formes de corruption. En dépit de quelques imperfections, les participants ont beaucoup apprécié l’accueil des Burkinabè, la richesse des conférences et des échanges ainsi que les activités culturelles. Le défi de l’organisation et de la tenue du congrès a donc été relevé. Des activités connues du congrès ont été menées au nombre desquelles on note une audience accordée par le président du Faso Blaise Compaoré le vendredi 17 septembre 2010.