Même si elle n’a pas beaucoup de fidèles, ni ne peut gérer de grandes œuvres d’éducation ou d’assistance auprès de ceux qui en ont besoin, comme dans d’autres régions du continent, ni même organiser des manifestations publiques, l’Eglise algérienne, souligne l’agence, est une « Eglise irriguée par le sang de ses martyrs : les missionnaires augustines espagnoles assassinées en mars 1996, les moines de Tibhirine, du monastère de Notre-Dame de l’Atlas, et tant d’autres encore ».
Le Saint-Siège et les Œuvres pontificales missionnaires ont été très proches de cette Eglise ces dernières années, tant par la prière qu’en apportant son soutien économique aux missionnaires. Une grande part de la somme envoyée est destinée aux quelques évêques, prêtres et religieux présents sur le territoire pour subvenir à leurs besoins, mais aussi pour susciter des rencontres de prière et soutenir l’étude interreligieuse.
Ompress souligne par exemple qu'une partie de cette somme servira à la rencontre de prière qui, au début de l’année prochaine, réunira pendant une semaine plus de 150 étudiants, dans le style des rencontres de Taizé.
« Aimez l’Afrique pour ses blessures ensanglantées et pour ses cris de douleur, pour ses grands hommes et pour ses saints », disait Mgr Charles Lavigerie, archevêque d’Alger à la fin du XIXème siècle, mais aussi fondateur des Pères Blancs.
Le 1er janvier dernier, la basilique Notre-Dame d’Afrique a pu rouvrir ses portes après trois années de travaux. Les 5 millions d’euros nécessaires ont été réunis grâce à l'apport financier de l’Union européenne, de la ville de Marseille, des gouvernements français et algérien et des dons de bienfaiteurs.
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