Un communiqué du Saint-Siège souligne les « bonnes relations bilatérales » et indique que les entretiens ont porté sur « la vision chrétienne de la personne ainsi que sur les défis posés actuellement par les sociétés mondialisées et sécularisées ».
Il a aussi été question de la situation internationale, de la crise économique et de ses conséquences sur l’Europe, ainsi que de « la contribution que l’Eglise catholique peut offrir » à la société allemande.
Le président allemand a offert à Benoît XVI une canne pour ses « promenades à Castel Gandolfo », des biscuits typiques de l’Avent en Allemagne, et son auto-biographie.
Benoît XVI lui a offert son livre sur l’Enfance de Jésus, une médaille du pontificat et une gravure.
Lors d’une rencontre avec la presse, le président Gauck a précisé qu’il est venu rendre visite au pape à la fois « en tant que président fédéral », « son compatriote », mais « surtout en tant que chrétien ».
Luthérien, le président est en effet un ancien pasteur: « Si deux chrétiens se rencontrent, ils parlent aussi de Dieu », a-t-il souligné en précisant : « Chacun représente la foi à sa manière ».
Il s’est dit impressionné par la « vivacité » du pape, son attitude « directe », son absence de « triomphaliste ». Il a été surpris de constater que le pape connaissait bien sa biographie, de façon très précise.
Interrogé sur Luther, il a précisé : « Je ne voulais pas parler de ce qui nous différencie mais de ce qui nous unit ». Mais ils ont évoqué le philosophe philosophe protestant Jürgen Habermas, que Benoît XVI cite.
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