En réaction au message de fin d'année du chef de l'État angolais, José Eduardo dos Santos, sur les problèmes de la famille, Mgr José de Queirós Alves, rapporte l'agence AngolaPress (ANGOP), a invité les catholiques de Huambo « à retrouver les vraies origines culturelles pour construire une société avec des vraies valeurs morales et civiques ».
Il a indiqué pour cela que « les familles doivent chercher à savoir qui elles sont, d'où elles viennent, où elles vont et où elles veulent arriver, pour analyser, identifier, affronter et résoudre les divers problèmes qui affectent la société ».
« Nous devons prendre conscience que nous vivons un choc de civilisation », a poursuivi Mgr de Queiros Alves, estimant qu'il revient donc aux familles de « préparer les adolescents et les jeunes pour savoir cueillir le meilleur de chaque culture ».
Selon lui, les familles en milieu rural maintiennent une force entre elles : « C'est le monde culturel d'où vient l'Angola et d'où il tire ses origines. La constitution de la société doit s'effectuer à partir d'elles », a-t-il souligné.
« Les familles doivent se reconstruire intérieurement », offrant ainsi un meilleur cadre de vie qui permettra aux enfants de grandir « avec responsabilité et affection spirituelle ».
C'est ce qu'a souhaité également l'évêque du diocèse de Bié, Mgr José Nambi, au cours de la messe d'action de grâces en la cathédrale de Kuito, qui a marqué le premier jour de l'année.
Mgr Nambi a appelé les chrétiens à constituer des familles qui « garantissent l'harmonie et la paix à tous leurs membres », pour que les enfants grandissent « dans un esprit de solidarité et de réconciliation ».
« Nous devons inculquer à nos enfants qu'aucun membre de la famille ne devrait être exclu, dans la mesure où c'est en elle que les plus petits doivent être éduqués à respecter le prochain », a-t-il exhorté.
Isabelle Cousturié
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