UCIPLIBAN furieux de voir les droits des journalistes bafoués et les assassinats redevenir monnaie courante
L’Union Catholique Internationale de la presse – Liban (UCIPLIBAN) , se déclare profondément inquiet de voir l’essence même des libertés fondamentales au Liban bafouées, ces libertés qui ont toujours marqué le Liban et qui ont sa différence dans son entourage.
L’UCIPLIBAN se déclare révolté de voir que les grandes sociétés de médias se transforment en de véritables tyrans à l’encontre de leurs employés à qui ils refusent les droits sociaux les plus élémentaires.Et l’UCIPLIBAN cite à titre d’exemple la société PAC de production qui refuse d’accorder à ses employés leurs droits les plus légitimes que ce soit au niveau des salaires ou de toutes les prestations sociales ce qui menace leur bien être et celui de leurs familles.
Il s’agit non seulement de droits, mais aussi de dignité humaine car personne ne peut accepter que les relations entre employés et employeurs soient régies uniquement par l’argent. C’est de dignité humaine qu’il s’agit au nom des valeurs absolues mais aussi au nom du droit auquel toutes les instances commerciales doivent se soumettre.
Par ailleurs, UCIPLIBAN exprime sa profonde inquiétude de voir le spectre des assassinats politiques redevenir monnaie courante au Liban. On croyait cette mode dépassée et le Liban redevenir un havre de paix et de libertés. Ce ne semble plus être le cas depuis que le chef des FL M.Samir Geagea a échappé et depuis que le journaliste Mustapha Geha –fils- a lui aussi échappé à un attentat similaire. On dirait que les organisations adeptes de ces méthodes expéditives soient de nouveau à l’ouvrage ce qui rend l’atmosphère dans le pays lourde et malsaine.
L’UCIPLIBAN ne peut que lancer un cri d’alarme à l’adresse des autorités compétentes afin qu’elles mettent tout en œuvre pour que cette ambiance macabre ne puisse plus imposer sa loi dans un pays dont les libertés restent la condition incontournable de sa survie.