L’UCIPLIBAN met en garde contre les menaces qui déstabilisent les médias au Liban qui commencent à perdre de leur performance
À l’occasion de la journée de la liberté de la presse L’UCIPLIBAN a fait paraître le communiqué suivant :
1. L’appel que lance L’UCIPLIBAN est devenu impératif vu les menaces qui mettent en danger la liberté de la presse au Liban de façon dramatique. Dernièrement le reporter photographe de la NTV a été tué et on a tenté de tuer le penseur et journaliste Mustapha Geha.
2. Une autre menace plane sur les médias : ce sont les licenciements. Ils deviennent monnaie courante sans que les journalistes n’obtiennent la moindre compensation équitable qui atténue les difficultés financières qui accompagnent de telles décisions.
3. La presse au Liban est en perte de vitesse comparée à ce qui se passe un peu partout autour de nous dans les pays voisins. C’est un mauvais signal. La place de nos médias rétrograde, elle, qui à un certain moment de son histoire a été le leader en la matière.
4. L’UCIPLIBAN appelle à une reprise de l’activité syndicale au seing des médias. Cette organisation en pleine déliquescence actuellement est la seule capable de réorganiser le travail au sein de la presse et de défendre les intérêts des travailleurs de la presse. Et pour l’occasion l’UCIPLIBAN tient à souhaiter la bonne chance au nouveau syndicat qui a été formé dans l’audio-visuel
5. La presse au Liban traverse une crise financière sans précédent. L’UCIPLIBAN appelle les autorités officiels, à l’instar de ce qui se passe un peu partout dans le monde, d’accorder aux médias des subventions spéciales qui leur permette de survivre sans, pour autant compromettre leur liberté d’expression.
6. L’UCIPLIBAN tient à rappeler que nos médias se doivent de respecter une déontologie sans laquelle ils risquent de perdre toute crédibilité : la presse ne se doit pas de propager haine et confessionnalisme. Lancer des anathèmes et accuser de traitrise n’est pas le rôle de la presse. Et la nôtre est en train de tomber dans ces travers. Et c’est une raison supplémentaire d’inquiétude.