Pour le patriarche, le « phénomène de l’intolérance », non seulement « menace la stabilité du monde et la paix », mais également « constitue une négation de la dignité humaine ».
« Assassinats entre races, génocide, nettoyage ethnique, antisémitisme, destruction de lieux de culte, constituent des actes barbares qui doivent être publiquement dénoncés, surtout lorsqu’ils se cachent sous le voile de la religion », ajoute-t-il.
Confiant sa « profonde préoccupation » pour le conflit en Syrie, Bartholomaios Ier appelle toutes les parties impliquées à déposer les armes et à permettre aux initiatives humanitaires d’aider la population. Des bilans font état de 20.000 morts, dont une grande partie de civils, depuis le début du conflit en 2001.
Le patriarche exprime également sa préoccupation pour le Nigeria et le Soudan, lieux d’affrontements entre chrétiens et musulmans, rappelant que les tensions religieuses ne peuvent être surmontées qu’ « en promouvant l’amour pour son prochain comme l’expression du lien qui unit tous les êtres humains ».
« La solution de ces conflits exige le dialogue avant tout », souligne le patriarche, ajoutant que le dialogue représente « davantage qu’une meilleure compréhension ou une tolérance des différences », il est « l’essence de la réconciliation et du renouveau ».
C’est pourquoi il appelle les leaders religieux à « travailler ensemble, à travers le dialogue, pour répandre la paix de Dieu dans le monde » et les organisations internationales et tous les hommes de bonne volonté à « contribuer au triomphe de la paix sur la guerre et la haine ».
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