Dans le cadre de la Journée internationale d’intercession pour la paix en Terre Sainte, le pape a invoqué « le don de la paix pour cette Terre bénie de Dieu ». Il s’est dit « en profonde communion avec le Patriarcat latin de Jérusalem et la Custode de la Terre Sainte ». Sur la place Saint-Pierre, parmi les visiteurs, s’agitaient des banderoles jaunes et blanches sur lesquelles était inscrit : « Nous voulons la paix en terre sainte ».
Le pape a ensuite salué « avec affection » les enfants de l’Action Catholique, ainsi que leurs éducateurs et familles : « Chers enfants, a-t-il invité, je vous encourage à porter la paix de Jésus partout. »
Noemi, la fillette qui était aux côtés du pape, a pris la parole au nom des enfants, remerciant le pape de son invitation « que nous attendons chaque année ». Ce matin, pour la « Caravane de la paix », « nous nous sommes levés tôt », a raconté Noemi : « nous voulons apporter, dans les rues de la ville, la joie de notre foi, (…) criant à tous notre désir de paix ». Des millions de jeunes ont mené des « Caravanes de la paix » dans 2.000 villes du monde, aujourd’hui.
La petite fille a confié au pape la « réflexion » des enfants sur la paix, aidés par leurs éducateurs :
« nous avons compris que Jésus est la vraie liberté et que pour le suivre, nous devons renouveler chaque jour notre oui ». Noemi a également fait part de leur projet de financer la construction d’un « centre de détention alternatif aux prisons, pour des jeunes mineurs en Bolivie », ceci avec leurs « économies ».
Benoît XVI a félicité Noemi pour sa lecture très claire et a annoncé le lâcher des colombes « comme signe de paix pour la ville de Rome et pour le monde entier ». Le pape et les deux enfants ont alors lâché deux colombes : la première s’est d’abord posée sur le balcon, tandis que le pape tentait de lui faire prendre son envol. La seconde a préféré retourner dans les appartements pontificaux. « Mamma mia ! » s’est exclamé le pape, voyant que les colombes préféraient son appartement au ciel de Rome.
Le pape a ri de bon cœur, constatant, amusé : « Elles veulent rester dans la maison du pape ! » Il s’est finalement retiré de l’embrasure de la fenêtre, en riant joyeusement et en confiant aux enfants : « Ce n’est pas facile de lâcher des colombes ! ». Tandis que la place Saint-Pierre se vidait, une colombe est restée sur le montant de la fenêtre, bien décidée à ne pas quitter les lieux.
Anne Kurian
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