Il a été accueilli à l'aéroport de Caracas par l'ambassadeur du Liban au Venezuela, Élias Lebbos, par l'évêque maronite du Mexique et visiteur apostolique en Amérique latine Mgr Georges Abi Younès, le vice-ministre vénézuélien des Affaires étrangères, David Velasquez, le nonce apostolique Pietro Parolin ainsi que des ambassadeurs arabes et des membres de la diaspora libanaise.
Mgr Raï s'est rendu auprès de l'archevêque de Caracas, le cardinal Jorge Urosa Sabino, avec lequel il s'est entretenu de divers sujets notamment de la tenue des Journées mondiales de la jeunesse au Brésil, de la situation des chrétiens au Moyen-Orient et du dynamisme de la communauté maronite du Venezuela.
Le cardinal maronite s'est réuni également avec le nonce apostolique qui a souligné l'importance de préserver les traditions de la communauté libanaise maronite du Venezuela qui a mis en place des écoles qui lui sont propres.
L'ambassadeur du Liban à Caracas a donné un déjeuner en l'honneur de Mgr Raï auquel ont notamment pris part des ambassadeurs des pays arabes, des responsables d'ONG, des prélats et des notables de la communauté libanaise au Venezuela.
Prenant la parole, l'ambassadeur du Liban a souligné que les Libanais du Venezuela attendent depuis longtemps cette visite, notant que l'Église maronite, tout comme le Liban, est porteuse d'un message de paix et de liberté.
De son côté, Mgr Raï a remercié le Venezuela qui a accueilli les Libanais à bras ouverts leur permettant de réaliser toutes leurs ambitions.
S'adressant aux diplomates présents, il a mis l'accent sur le fait d'instaurer la paix au Moyen-Orient, notant que depuis quatorze siècles chrétiens et musulmans vivent ensemble dans cette partie du monde qui est le berceau des trois religions monothéistes.
Le patriarche maronite a ensuite célébré une messe en la nouvelle église Saint-Charbel de Caracas. Prenant la parole, Mgr Abi Younès a noté que les maronites se trouvent au Venezuela depuis 130 années, alors que l'Ordre libanais maronite est au service de cette communauté depuis plus de trente ans.
Un dîner organisé par la paroisse de l'église Saint-Charbel a suivi. Dans son message, Mgr Raï a mis l'accent sur la paix au Moyen-Orient, notamment en Syrie, dénonçant la communauté internationale qui finance et qui permet la vente d'armes aux deux camps.
Il a également noté qu'au « nom de la démocratie, un million de chrétiens ont quitté l'Irak alors que la communauté internationale s'est croisé les bras », ajoutant que « c'est le même scénario qui se joue en Syrie ».
À Rio…
Avant le Venezuela, Mgr Raï a clôturé une visite au Brésil, qui compte huit millions d'habitants d'origine libanaise.
Il a visité successivement Brasília, Porto Alegre, São Paulo et pour clore son périple brésilien les 9 et 10 mai, Rio de Janeiro. Il a été accueilli à l'aéroport par le consul général du Liban à Rio, Ziad Itani, des autorités ecclésiastiques et politiques, et des notables libanais de la ville, rapporte Marie Bteiche, une journaliste libanaise francophone habitant Rio de Janeiro.
Il a entamé son séjour à Rio par la visite du Christ Rédempteur ou Corcovado, célébrant la messe en arabe dans la petite chapelle bâtie à la base de la statue.
En soirée, le consul général de Rio et son épouse ont donné une réception en son honneur, rassemblant plus de 600 personnes.
La mère-patrie
Souhaitant la bienvenue au patriarche Raï, M. Itani a souligné que la résidence consulaire où la réception a eu lieu avait été offerte en 1946 au gouvernement libanais. À l'époque, elle était la résidence de l'ambassadeur. « Elle a accueilli de grands hommes comme le président Camille Chamoun dans les années cinquante. Votre visite aura sûrement pour but de rappeler aux Libanais du Brésil leur appartenance à leur mère-patrie, le Liban.
De son côté, Mgr Raï s'est adressé à la petite foule présente. Il a indiqué : « Vous êtes le cèdre du Liban. Ce qui m'a attiré en premier à mon arrivée à Rio, c'est son port qui m'a fait penser avec nostalgie à l'arrivée de nos ancêtres au Brésil. De grâce, gardez vos liens avec le Liban, à travers ce consulat, en y enregistrant vos enfants. »
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros Raï, est arrivé dimanche au Venezuela clôturant ainsi sa visite au Brésil.
Il a été accueilli à l'aéroport de Caracas par l'ambassadeur du Liban au Venezuela, Élias Lebbos, par l'évêque maronite du Mexique et visiteur apostolique en Amérique latine Mgr Georges Abi Younès, le vice-ministre vénézuélien des Affaires étrangères, David Velasquez, le nonce apostolique Pietro Parolin ainsi que des ambassadeurs arabes et des membres de la diaspora libanaise.
Mgr Raï s'est rendu auprès de l'archevêque de Caracas, le cardinal Jorge Urosa Sabino, avec lequel il s'est entretenu de divers sujets notamment de la tenue des Journées mondiales de la jeunesse au Brésil, de la situation des chrétiens au Moyen-Orient et du dynamisme de la communauté maronite du Venezuela.
Le cardinal maronite s'est réuni également avec le nonce apostolique qui a souligné l'importance de préserver les traditions de la communauté libanaise maronite du Venezuela qui a mis en place des écoles qui lui sont propres.
L'ambassadeur du Liban à Caracas a donné un déjeuner en l'honneur de Mgr Raï auquel ont notamment pris part des ambassadeurs des pays arabes, des responsables d'ONG, des prélats et des notables de la communauté libanaise au Venezuela.
Prenant la parole, l'ambassadeur du Liban a souligné que les Libanais du Venezuela attendent depuis longtemps cette visite, notant que l'Église maronite, tout comme le Liban, est porteuse d'un message de paix et de liberté.
De son côté, Mgr Raï a remercié le Venezuela qui a accueilli les Libanais à bras ouverts leur permettant de réaliser toutes leurs ambitions.
S'adressant aux diplomates présents, il a mis l'accent sur le fait d'instaurer la paix au Moyen-Orient, notant que depuis quatorze siècles chrétiens et musulmans vivent ensemble dans cette partie du monde qui est le berceau des trois religions monothéistes.
Le patriarche maronite a ensuite célébré une messe en la nouvelle église Saint-Charbel de Caracas. Prenant la parole, Mgr Abi Younès a noté que les maronites se trouvent au Venezuela depuis 130 années, alors que l'Ordre libanais maronite est au service de cette communauté depuis plus de trente ans.
Un dîner organisé par la paroisse de l'église Saint-Charbel a suivi. Dans son message, Mgr Raï a mis l'accent sur la paix au Moyen-Orient, notamment en Syrie, dénonçant la communauté internationale qui finance et qui permet la vente d'armes aux deux camps.
Il a également noté qu'au « nom de la démocratie, un million de chrétiens ont quitté l'Irak alors que la communauté internationale s'est croisé les bras », ajoutant que « c'est le même scénario qui se joue en Syrie ».
À Rio…
Avant le Venezuela, Mgr Raï a clôturé une visite au Brésil, qui compte huit millions d'habitants d'origine libanaise.
Il a visité successivement Brasília, Porto Alegre, São Paulo et pour clore son périple brésilien les 9 et 10 mai, Rio de Janeiro. Il a été accueilli à l'aéroport par le consul général du Liban à Rio, Ziad Itani, des autorités ecclésiastiques et politiques, et des notables libanais de la ville, rapporte Marie Bteiche, une journaliste libanaise francophone habitant Rio de Janeiro.
Il a entamé son séjour à Rio par la visite du Christ Rédempteur ou Corcovado, célébrant la messe en arabe dans la petite chapelle bâtie à la base de la statue.
En soirée, le consul général de Rio et son épouse ont donné une réception en son honneur, rassemblant plus de 600 personnes.
La mère-patrie
Souhaitant la bienvenue au patriarche Raï, M. Itani a souligné que la résidence consulaire où la réception a eu lieu avait été offerte en 1946 au gouvernement libanais. À l'époque, elle était la résidence de l'ambassadeur. « Elle a accueilli de grands hommes comme le président Camille Chamoun dans les années cinquante. Votre visite aura sûrement pour but de rappeler aux Libanais du Brésil leur appartenance à leur mère-patrie, le Liban.
De son côté, Mgr Raï s'est adressé à la petite foule présente. Il a indiqué : « Vous êtes le cèdre du Liban. Ce qui m'a attiré en premier à mon arrivée à Rio, c'est son port qui m'a fait penser avec nostalgie à l'arrivée de nos ancêtres au Brésil. De grâce, gardez vos liens avec le Liban, à travers ce consulat, en y enregistrant vos enfants. »
L'orient le jour