Le catholicos Aram Ier a invité les Libanais à trancher, en prenant les décisions et les initiatives nationales adéquates, autrement dit à renforcer l'union nationale. C'est au cours de la messe de la Noël arménienne orthodoxe,
célébrée le lundi 6 janvier en la cathédrale Saint-Grégoire l'Illuminateur, à Antélias, qu'il s'est ainsi exprimé sur la situation libanaise. Et ce en présence de représentants des trois pôles du pouvoir, de personnalités officielles et politiques et de fidèles.
Le catholicos a mis l'accent sur la spécificité du Liban au sein du monde arabe, une spécificité basée sur les principes démocratiques du pays du Cèdre, ses positions modérées, la coexistence
islamo-chrétienne qui y règne, ainsi que son rôle de lien entre l'Orient et l'Occident. « Le Liban doit préserver cette spécificité unique en son genre », a-t-il dit. Aram Ier a aussi insisté sur l'importance des relations d'amitié entre le Liban et certains États. Il a toutefois observé que ces relations ne doivent pas mener à la dhimmitude, mais que le pays du Cèdre doit réussir à préserver son autonomie, ses décisions, ses principes et ses intérêts. Et de noter que le Liban traverse une période sensible. « La formation d'un nouveau gouvernement et l'élection d'un nouveau président de la République sont donc une priorité », a-t-il souligné, avant de s'adresser aux hommes politiques et de leur rappeler leurs responsabilités à l'égard du peuple libanais. « L'histoire les jugera sur leurs actions », a-t-il affirmé.
Le catholicos a mis l'accent sur la spécificité du Liban au sein du monde arabe, une spécificité basée sur les principes démocratiques du pays du Cèdre, ses positions modérées, la coexistence
islamo-chrétienne qui y règne, ainsi que son rôle de lien entre l'Orient et l'Occident. « Le Liban doit préserver cette spécificité unique en son genre », a-t-il dit. Aram Ier a aussi insisté sur l'importance des relations d'amitié entre le Liban et certains États. Il a toutefois observé que ces relations ne doivent pas mener à la dhimmitude, mais que le pays du Cèdre doit réussir à préserver son autonomie, ses décisions, ses principes et ses intérêts. Et de noter que le Liban traverse une période sensible. « La formation d'un nouveau gouvernement et l'élection d'un nouveau président de la République sont donc une priorité », a-t-il souligné, avant de s'adresser aux hommes politiques et de leur rappeler leurs responsabilités à l'égard du peuple libanais. « L'histoire les jugera sur leurs actions », a-t-il affirmé.
L'orient le jour