En italien, le pape a souligné que cette nouvelle bienheureuse a vécu dans la seconde moitié du XXe s. et qu’elle est un « modèle de douceur évangélique animée par la foi ».
« Louons le Seigneur pour son témoignage », a ajouté Benoît XVI.
En espagnol, le pape a dit : « Confions-nous à notre Mère du ciel tous nos soucis et que nous aide également la bienheureuse Maria Crescencia Perez, qui a été élevée hier à l’honneur des autels, en Argentine ».
La bienheureuse Maria Crescencia Perez (au siècle, Maria Angelica), est né à San Martín, dans la province de Buenos Aires. Sa famille s’est ensuite transférée dans la région de Pergamino.
Elle entra au noviciat des Filles de Marie du Jardin de Buenos Aires en 1915, et elle prononça ses vœux religieux en 1918.
Elle se consacra tout d’abord aux enfants, comme maîtresse et comme catéchiste.
A partir de 1924, elle se consacra aux malades, spécialement aux enfants tuberculeux, au sanatorium maritime solaire de Mar del Plata.
A Vallenar, au Chili, elle vint renforcer l’équipe de ses sœurs à l’hôpital local. Puis, elle passa la dernière période de sa vie au service des malades.
Elle s’est éteinte à 35 ans, le 20 mai 1932. Son corps a été trouvé intacte en 1966, et repose actuellement en la chapelle du collège du Jardin de Pergamino.
Le miracle qui a permis sa béatification a été la guérison « d’une jeune victime » d’une hépatite A fulgurante, aggravée par un diabète juvénile, qui n’aurait pu être vaincu que par une transplantation de foie, qui n’a pas eu lieu. La maladie a disparu, sans explication scientifique, cinq jours après une prière invoquant l’intercession de la religieuse, en présence d’une relique. Il a été authentifié par le pape en 2011.
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