La vie au pied du mur
Le pape a commenté les paroles de la Première lecture « Consolez, consolez mon peuple » (Is 40,1-11) : « la consolation du Seigneur est si forte qu’elle refait toutes choses », et « cette re-création est plus merveilleuse que la création », a-t-il expliqué.
Le Seigneur « recrée avec l’espérance » : « Quand le Seigneur s’approche, il donne l’espérance, une force dans la vie chrétienne ».
« Quand un chrétien oublie l’espérance, ou pire perd l’espérance, sa vie n’a pas de sens. C’est comme si sa vie était devant un mur : rien. Mais le Seigneur console et refait, avec l’espérance, pour aller de l’avant ».
En d'autres termes, Il « ouvre toujours une porte. Il ne ferme pas les portes, Il les ouvre ».
« Il le fait aussi avec une proximité spéciale envers chacun, car le Seigneur console son peuple et console chacun, avec tendresse : ’Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits’. »
Dieu « n’a pas peur de la tendresse » : « Il se fait tendresse, Il se fait enfant, Il se fait petit ». Dans l’Evangile, Jésus le dit : « C’est la volonté du Père, qu’aucun de ces petits ne se perde. Chacun est très, très important », a insisté le pape.
La prière, déranger Dieu
« Prier c’est un peu déranger Dieu, pour qu’Il écoute. C’est attirer les yeux, attirer le cœur de Dieu vers soi », a expliqué le pape lors de la messe qu’il a célébrée vendredi dernier, 6 décembre.
Souvent le croyant « se contente de dire au Seigneur ses besoins, une, deux, trois fois, mais avec peu de force. Puis [il] se lasse et oublie de demander’ ». Or la prière c’est « frapper à la porte », donc « faire du bruit, déranger ».
La prière doit exprimer les besoins, « dire la chose en vérité, toujours la vérité, se dire la vérité à soi-même ».
Mais la prière doit aussi être « certaine » du Seigneur : « Il peut le faire. Quand Il le fera, comment Il le fera, nous ne le savons pas… ».
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