L’autisme, explique-t-il, constitue « grave altération du comportement, de la communication, verbale notamment, et de l'intégration sociale, qui affecte profondément le développement de l'individu ».
« L'Eglise, écrit-il, considère comme incontournable d'assister ces personnes, enfants et jeunes en particulier, ainsi que leurs familles ».
Il invite à « accompagner leur parcours de souffrance par la solidarité et par la prière», et à aider les familles « qui entourent avec amour leurs enfants autistes », pour leur éviter « un isolement douloureux ».
Plus encore, il souhaite que l’Eglise offre « des accompagnateurs » aux personnes « plongées dans un silence qui interpelle ».
Au niveau médical, il souhaite une accélération de la recherche, l'amélioration du diagnostic, de la thérapie et de la réinsertion.
Il invite aussi à la solidarité dans le monde de l'éducation, du bénévolat et des associations en faveur de la dignité des personnes handicapés, en demandant de porter sur le handicap un regard d’espérance.
« Même enveloppées du mystère du silence », les personnes souffrant d'autisme ne sont « jamais seules » en tant qu'« aimées de Dieu » et par « une communauté que la foi oblige à être signe vivant de la présence du Ressuscité », conclut l’archevêque polonais en confiant les autistes à la Miséricorde divine.
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