"Pauvre, serviteur et humble", "Pauper, servus et humilis", lit-on sur la tombe d'André-Alfred Bessette, de la congrégation de la Sainte-Croix, à Montréal. Or l'humble "frère André" est à l'origine de l'imposante basilique construite en l'honneur de S. Joseph, en qui il avait une confiance toute spéciale.
Il avait connu la misère d'être orphelin au milieu de douze frères et sœurs, sans argent, sans instruction, avec une santé médiocre. Jusqu'à l'âge de 25 ans, il travailla à la ferme, à l'atelier, en usine, puis il entra chez les frères de la Sainte-Croix.
Pendant 40 ans, il assumera la tâche de portier du collège de Montréal. Il passera trente autres années comme gardien de l'oratoire Saint-Joseph, à proximité du collège.
Son rayonnement spirituel était inouï. C'était un homme de prière auquel on venait se confier. Une foule quotidienne de malades, d'affligés, de pauvres de toute sorte, handicapés ou blessés de la vie, cherchait auprès de lui, au parloir du collège comme à l'oratoire accueil, écoute, réconfort, foi en Dieu, avec une confiance particulière dans l'intercession paternelle de saint Joseph.
Dans son homélie du 17 octobre 2010, Benoît XVI a souligné sa "charité sans bornes" et sa disponibilié pour "soulager les détresses de ceux qui venaient se confier à lui". Il a mentionné les "innombrables guérisons et conversions" obtenues par sa prière: "Pour lui, tout parlait de Dieu et de sa présence."
"Puissions-nous, à sa suite, rechercher Dieu avec simplicité pour le découvrir toujours présent au cœur de notre vie!", a souhaité le pape.
Benoît XVI a spécialement encouragé les francophones à marcher sur les traces de saint André Bessette, "pour accomplir dans leur vie la volonté de Dieu, librement et par amour, et à déborder de charité", pour soulager toutes les détresses.
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