de tenir leur promesse d’éradiquer ces pratiques qui coûtent la vie à des dizaines de personnes chaque année, essentiellement des femmes, rapporte Eglises d’Asie, l’agence des Missions étrangères de Paris.
En 2010, la Haute Cour du Bangladesh a déclaré en illégaux les jugements émis par ces conseils de village, des tribunaux informels mais à l’autorité incontestée qui font la loi dans les zones rurales, avec la complicité bien souvent, des autorités et de la police locales. Depuis pourtant, rien n’a changé. Et le double langage du gouvernement de Sheikh Hasina qui vient de rétablir l’islam comme religion officielle, malgré sa promesse de restaurer la laïcité de l’Etat dans la Constitution n’a fait qu’accentuer la conviction au sein de la population que le pouvoir restait de facto entre les mains des imams de village qui continuent d’appliquer la charia et de lancer des fatwas en toute illégalité et totale impunité.
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