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Bangladesh: Le rédacteur en chef de Sheershanews poursuivi sur la base d’accusations imaginaires

Bangladesh: Le rédacteur en chef de Sheershanews poursuivi sur la base d’accusations imaginaires

Reporters sans frontières condamne avec la plus grande vigueur l’incarcération de Mohammad Ekramul Haque, rédacteur en chef et propriétaire du journal en ligne Sheershanews.com et de l’hebdomadaire Sheersha Kagoj,

le 3 août 2011. Sans présentation d’un mandat d’arrêt, le journaliste a été interpellé à son domicile, à Dacca, par des policiers en civil, le 31 juillet 2011, vers 4 h du matin.

Tout dans cette affaire est étrange. Le journaliste est officiellement accusé d’extorsion de fonds, mais l’identité du plaignant s’est révélée fausse. Un certain Gias Uddin Talukder, se faisant passer pour le propriétaire de l’agence de voyage Balaka, accuse Mohammad Ekramul Haque de chantage. Il l’aurait menacé de publier des critiques désagréables sur son compte s’il ne payait pas la somme de 26.000 dollars. L’équipe de Sheershanews.com a déclaré dans un communiqué de presse daté du 1er août : "L’existence d’une telle agence de voyage n’a pas pu être prouvée. Mohammad Ekramul Haque est victime d’une tentative menée par le gouvernement de le faire taire suite à la publication de ses articles sur la corruption".

Deux autres accusations d’extorsion de fonds ont été formulées contre Mohammad Ekramul Haque, qui apparaissent elles aussi, d’après l’avis de journalistes locaux, comme un moyen de réduire le journaliste au silence. Emdadul Haque, secrétaire d’une association d’employés du gouvernement (Fourth Class Employee’s Association of Bangladesh Secretariat), a accusé le journaliste de racket, le 1er août 2011. Mohammad Shahidul Islam, le troisième plaignant, a accusé le journaliste et sa femme, ainsi qu’un directeur du journal, de chantages.

Nous condamnons fermement l’inculpation et l’incarcération de Mohammad Ekramul Haque sur la base de fausses accusations. Cette arrestation révèle l’acharnement des autorités pour mettre à l’écart un témoin gênant des problèmes de corruption dans le pays.

Mohammad Ekramul Haque a été emmené, le 31 juillet 2011, les yeux bandés, à la station de police de Kalabagan par des policiers qui ont également malmené sa famille. Après deux jours de détention provisoire Mohammad Ekramul Haque a été présenté devant le tribunal d’instance de Dacca où sa demande de remise en liberté provisoire a été rejetée. Le journaliste s’est vu infliger deux jours de détention provisoire supplémentaires, puis a été transféré à la prison, le 3 août 2011, sans plus de précisions sur la durée de sa détention.

En juillet dernier, le rédacteur en chef avait été inculpé d’harcèlement sexuel, accusation abandonnée car la prétendue plaignante ne s’était pas présentée devant le tribunal et s’était révélée être une plaignante imaginaire.

Il y a quinze jours, les autorités avaient supprimé les accréditations des deux journaux internet Sheershanews.com et Sheersha Kagoj. Dans une lettre datée du 14 juillet 2011, le Press Information Department (PID), avait également établi une liste de dix journalistes dont les accréditations étaient suspendues, incluant celle de Mohammad Ekramul Haque.

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عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).