Les évêques de Belgique lui rendent hommage. Ils reconnaissent à Sr Léontine « une place essentielle dans les débats sur la fin de vie ».
Jozefa de Buysscher était née en 1924 à Anvers, benjamine d’une famille de huit enfants. Après la Seconde Guerre mondiale, une tante religieuse hospitalière, lui suggère de devenir aide-soignante à la clinique Saint-Jean à Bruxelles. Elle prononcera ses vœux dans la congrégation des Sœurs hospitalières augustines, en charge de cet hôpital, le plus vieux de Bruxelles, depuis le XVIe s.
C’est sa supérieure qui lui a ensuite demandé d’étudier la médecine : c’est ainsi qu’elle deviendra directrice de la clinique Saint-Jean.
Et, une fois à la retraite, elle se consacra aux malades en fin de vie et crée une unité de soins palliatifs, qui s’ouvre, en 1990, avec 12 lits.
En 1990, soulignent les évêques belges, elle a en effet mis en place la première structure permettant aux malades de « mourir dans la dignité », « entourés de leurs familles ».
« Les soins palliatifs, souligne le communiqué, prennent en compte la situation médicale, physique, humaine, et spirituelle du malade et l’accompagnent jusqu’à à la fin de sa vie en soulageant au maximum la douleur ».
Après la Clinique Saint-Jean, d’autres cliniques et associations ont permis la création d’un tel service, certaines envisageant aussi les soins palliatifs à domicile.
Les funérailles de Sœur Léontine sont prévues à Bruxelles, samedi prochain, 25 février, à 10 h 30, en l’église Notre-Dame du Finistère.
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