« Des faits d'autant plus pénibles que leurs auteurs sont des membres de l'Eglise revêtus d'une autorité morale, qui auraient dû être exemplaires, par respect pour la confiance déposée en eux », indiquent-ils dans ce communiqué.
« Ces actes ont entraîné souffrances et traumatismes pour les victimes, souvent pendant de longues années », soulignent les évêques en le déplorant « très sincèrement » et en saluant le « courage des victimes qui ont témoigné des faits douloureux ».
« Conscients de leur responsabilité morale et de l’attente de la société à leur égard », écrivent-ils dans leur communiqué, ils disent s’engager à « assurer une reconnaissance des victimes et adopter des mesures réparatrices de leur souffrance ».
Dans cet esprit et cette perspective, suivant la proposition de la Commission parlementaire, les évêques et les supérieurs religieux disent « accepter de coopérer, avec les experts de la Commission de suivi, à la mise en place d’une forme pluridisciplinaire de procédure d’arbitrage, pour les faits prescrits que les cours et tribunaux ne peuvent plus connaître », tout en estimant « souhaitable que les arbitres aient, en outre, la faculté d’orienter les parties vers une médiation ».
Enfin, les évêques et les supérieurs religieux s’engagent unanimement à prendre toutes les mesures dont ils disposent pour « éviter que les faits graves, que toute notre société déplore avec raison, ne puissent se reproduire à l’avenir ».
Isabelle Cousturié
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