qui sera béatifié demain, 13 juin, en Allemagne à Dresde.
Il a été tué par les nazis en 1943, alors qu’il avait seulement 28 ans, a rappelé le pape.
« Louons le Seigneur pour cet héroïque témoin de la foi, qui vient s’ajouter à la multitude de ceux qui ont donné leur vie, au nom du Christ, dans les camps de concentration », a dit Benoît XVI.
Et d’ajouter : « Je voudrais confier à leur intercession, en ce jour de Pentecôte, la cause de la paix dans le monde. Puisse l’Esprit Saint inspirer de courageux propos de paix et soutenir l’engagement pour les réaliser, afin que le dialogue l’emporte sur les armes, et que le respect de la dignité de l’homme dépasse les intérêts partisans ».
Le pape a fait référence à « l’unité fondamentale » de la « famille humaine » en disant : « Que l’Esprit qui est lien de communion, redresse les cœurs détournés par l’égoïsme, et aide la famille humaine à redécouvrir et à conserver avec vigilance son unité fondamentale ».
Alois Andritzki est né à Radibor, près de Dresde (Saxe), le 2 juillet 1914 : il est l’un des six enfants de Johann Andritzki Kantor, professeur et de Magdalena Andritzki.
Il a été ordonné prêtre le 30 juillet 1939 pour le diocèse de Dresde-Meissen. Et il a été arrêté par la Gestapo pour avoir fait représenter des pièces de théâtre de Noël considérées comme « des déclarations hostiles » contre le régime nazi.
Il est mort au camp de concentration de Dachau (Bavière), après une injection mortelle – ce que le régime appelait « euthanasie » -, le 3 février 1943.
Un décret de la Congrégation pour les causes des saints, autorisé par Benoît XVI le 10 décembre 2010, a reconnu qu’il était mort en martyr de la foi.
Pour un martyr, un autre « miracle » n’est pas nécessaire pour la béatification, mais il sera nécessaire pour sa canonisation éventuelle. Désormais, il portera le titre de « bienheureux ».
Anita S. Bourdin
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