Le pape Benoît XVI effectue de jeudi à dimanche en Allemagne, son pays natal, un voyage au programme ambitieux, ponctué de gestes politiques et œcuméniques. Dans ses trois étapes – Berlin, à la rencontre du monde politique,
Erfurt, à celle du protestantisme, et Fribourg (Bade-Wurtemberg) à celle des catholiques allemands divisés –, Joseph Ratzinger a choisi, à 84 ans, un programme exceptionnellement chargé. Il a expliqué à la télévision publique allemande que l’objet principal de son voyage est de « faire en sorte que Dieu pénètre notre champ de vision », soulignant que le point d’orgue de ce voyage « sera la rencontre avec des représentants de l’Église protestante d’Allemagne dans le couvent des Augustins (à Erfurt) où Luther a commencé son chemin ».
« La troisième visite du pape dans son pays est tout particulièrement sous le signe de l’œcuménisme entre catholiques et protestants », a souligné de son côté la chancelière allemande Angela Merkel, fille de pasteur, exprimant le souhait d’un « signal fort ».
Depuis son élection, le pape a envoyé des signaux contradictoires en matière d’œcuménisme, un sujet qu’il connaît bien car son pays natal compte autant de protestants, essentiellement luthériens, que de catholiques – un tiers de la population pour chacune de ces confessions.
Une vague de contestation devrait toutefois accompagner les différentes étapes, surtout le premier jour, au moment où l’Église allemande traverse une grave crise liée au scandale du clergé pédophile. Au moins 20 000 personnes devraient protester au moment où le pape prononcera un discours devant le Bundestag. Des victimes des prêtres pédophiles aux catholiques contestataires, réclamant des réformes dans l’Église, aux femmes en passant par des homosexuels en révolte contre la morale « rétrograde » du Vatican, tous devraient dire leur rejet de cette visite, qui suscite, selon les sondages, l’indifférence d’une majorité d’Allemands.
Au Bundestag, une centaine de députés du parti Die Linke (gauche ex-communiste), des Verts et du parti social-démocrate, ont en outre l’intention de boycotter son discours.
Par ailleurs, en Pologne, des membres de l’Association américaine de soutien aux victimes d’abus sexuels, SNAP, ont manifesté hier devant une église à Varsovie pour sensibiliser les Polonais aux crimes de pédophilie dans leur pays à majorité catholique.
Enfin, lors de la prière de l’Angélus dans la résidence papale de Castel Gandolfo, Benoît XVI a estimé hier que chaque enfant « doit recevoir partout l’éducation auquel il a droit », car la famille et l’école préparent « l’humanité de demain ».
« La troisième visite du pape dans son pays est tout particulièrement sous le signe de l’œcuménisme entre catholiques et protestants », a souligné de son côté la chancelière allemande Angela Merkel, fille de pasteur, exprimant le souhait d’un « signal fort ».
Depuis son élection, le pape a envoyé des signaux contradictoires en matière d’œcuménisme, un sujet qu’il connaît bien car son pays natal compte autant de protestants, essentiellement luthériens, que de catholiques – un tiers de la population pour chacune de ces confessions.
Une vague de contestation devrait toutefois accompagner les différentes étapes, surtout le premier jour, au moment où l’Église allemande traverse une grave crise liée au scandale du clergé pédophile. Au moins 20 000 personnes devraient protester au moment où le pape prononcera un discours devant le Bundestag. Des victimes des prêtres pédophiles aux catholiques contestataires, réclamant des réformes dans l’Église, aux femmes en passant par des homosexuels en révolte contre la morale « rétrograde » du Vatican, tous devraient dire leur rejet de cette visite, qui suscite, selon les sondages, l’indifférence d’une majorité d’Allemands.
Au Bundestag, une centaine de députés du parti Die Linke (gauche ex-communiste), des Verts et du parti social-démocrate, ont en outre l’intention de boycotter son discours.
Par ailleurs, en Pologne, des membres de l’Association américaine de soutien aux victimes d’abus sexuels, SNAP, ont manifesté hier devant une église à Varsovie pour sensibiliser les Polonais aux crimes de pédophilie dans leur pays à majorité catholique.
Enfin, lors de la prière de l’Angélus dans la résidence papale de Castel Gandolfo, Benoît XVI a estimé hier que chaque enfant « doit recevoir partout l’éducation auquel il a droit », car la famille et l’école préparent « l’humanité de demain ».
L'orient le jour