A 20h, ce 28 février 2013, la Garde Suisse pontificale cessera son service de protection de la personne du pape, dans l’attente du successeur de Benoît XVI.
Le commandant de la Garde Suisse, Daniel Rudolf Anrig, témoigne de son expérience au service de Benoît XVI, au micro de Radio Vatican.
« Un homme exemplaire » pour ses gardes
Pour le garde suisse, il ne fait « aucun doute » que « Benoît XVI est un homme humble, un homme exemplaire pour nous tous » : « pour nous catholiques, mais je crois aussi pour tous les chrétiens, Benoît XVI est un exemple à suivre dans la recherche de la vérité », constate-t-il, estimant que « ses homélies, ses discours, ont toujours été caractérisés par sa sensibilité et par son adhésion à la Parole de Dieu ».
Evoquant le rapport entre le pape et les gardes suisses, il confie qu’ils « ont toujours senti la cordialité du Saint Père lorsqu’il rencontrait les gardes suisses », aussi bien « durant leur service » qu’ « au moment de leur prise de congés ».
La sympathie des visiteurs a touché le pape
« Ces dernières semaines, nous avons senti combien la sympathie que les visiteurs lui ont démontrée l’a touché. En étant proches de lui, nous avons pu le sentir clairement », affirme également Daniel Rudolf Anrig qui se réjouit que la Garde Suisse pontificale ait « le privilège de recruter des personnes ouvertes au service militaire mais aussi au message de l’Eglise ».
Dans cet esprit, il formule ce vœu à Benoît XVI, « au nom de tous les gardes suisses, qui l’accompagnent par la prière » : « que le Seigneur le bénisse pour le temps qui suivra la renonciation au siège apostolique ».
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