offert par l'agence italienne d'énergie ENI, mécène de la restauration de la façade de la basilique Saint-Pierre, pour l'An 2000, puis actuellement des façades latérales.
Au programme : la symphonie en sol majeur de Joseph Haydn, une œuvre contemporaine « Cécile, Vierge romaine », de Arvo Pärt, et la « Fantaisie chorale » en do mineur de Ludwig van Beethoven.
A propos de ce programme, Benoît XVI a fait observer que « la combinaison de ce travail sur sainte Cécile et des œuvres de Haydn et Beethoven offre un contraste surprenant qui invite à la réflexion ».
Une réflexion sur le martyre de sainte Cacile. « Le texte du martyre de la sainte et le style particulier qui l'interprète en clef musicale semblent, selon l'analyse du pape, représenter le lieu et le devoir de la foi dans l'univers : parmi les forces vitales de la nature qui sont autour de l'homme et en lui, la foi est une force différente qui répond à une parole profonde, "sortie du silence", comme disait saint Ignace d'Antioche ».
Une réflexion aussi sur l'importance du silence intérieur. Pour Benoît XVI, « la parole de la foi a besoin d'un grand silence intérieur pour écouter et obéir à une voix au-delà du visible et du tangible ».
« Cette voix, a expliqué le pape, parle aussi à travers les phénomènes de la nature car elle est le pouvoir qui crée et gouverne l'univers ».
Mais, a précisé Benoît XVI en citant l'exemple de sainte Thérèse de Lisieux, pour « reconnaître » cette voix, il faut « un cœur humble et obéissant ».
La foi, a résumé le pape, « suit cette voix profonde là où l'art lui-même ne peut arriver seul, et ceci, grâce au « témoignage », au « don de soi par amour », à l'exemple de sainte Cécile.
Enfin, pour Benoît XVI, « l'œuvre d'art la plus belle », c'est « le chef-d'œuvre de l'être humain » lorsque dans ses actes, il se fait « amour vrai » que ce soit dans ce que le pape appelle le « martyre quotidien » ou dans « l'extrême sacrifice ».
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