C’est ce qu’a déclaré le pape lors de la prière de l’angélus, ce matin, 26 août 2012, à Castelgandolfo.
Benoît XVI a invité à « croire en Jésus » et à être « toujours sincère avec Lui et avec tous ».
En l’occurrence, « la faute la plus grave » de Judas fut le « mensonge », qui est « la marque du diable », a-t-il souligné.
En effet, dans l’évangile de ce dimanche (Jn 6,60-69), le pape a constaté que si les Apôtres « ont cru » et sont restés près du Christ – alors que de nombreux disciples « n’ont pas cru » et l’ont quitté – cependant parmi les douze apôtres, Judas « ne croyait pas ».
« S’il avait été honnête », a fait observer Benoît XVI, Judas « aurait peut-être dû s’en aller ».
Au final, Judas reste avec Jésus, « non par foi, non par amour », mais avec le « dessein secret » de « trahir » le Maître, parce que Jésus a « déçu ses attentes » : « Judas était un zélote, et il voulait un Messie gagnant, qui guidât une révolte contre les Romains », a expliqué Benoît XVI.
Or Jésus n’est pas là dans ce but, il est là pour « se donner lui-même pour le salut du monde ». Il est « la vie éternelle même », et il donne « ce qu’il est lui-même », par « sa chair et son sang ».
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