Benoît XVI a a présidé en la basilique Saint-Pierre, la messe annuelle pour les cardinaux défunts, en ce 4 novembre, fête de saint Charles Borromée, autrefois chômée au Vatican en l'honneur de Karol Wojtyla.
Dans son homélie, le pape a proposé une méditation sur les conséquences dans l'au-delà de nos choix de vie sur la terre.
Pour cela, le pape indique la voie de la miséricorde. En effet, insiste-t-il, « Dieu ne domine pas en maître, mais il aime sans mesure. Il ne manifeste pas sa toute puissance dans le châtiment mais dans la miséricorde et dans le pardon ».
« Jésus, insiste le pape, est venu pour sauver et non pour condamner. Par le sacrifice de la Croix, il révèle le visage de l'amour de Dieu ».
« C'est justement dans la foi dans l'amour surabondant qui nous a été donné dans le Christ Jésus que nous savons que même la plus petite force d'amour est plus grande que la plus grande force destructrice et peut transformer le monde, et par cette même foi, nous pouvons avoir une « espérance fiable », dans la vie éternelle et dans la résurrection de la chair ».
« La foi, a encore affirmé Benoît XVI, comporte un choix de vie, un renoncement radical à tout ce qui enchaîne l'homme à la terre, en corrompant son âme ». Ce n'est pas un appel à se dégager de ses responsabilités ici-bas, mais un appel à les assumer sans pour autant « se perdre en elles ».
Le pape, qui combat le « relativisme » n'a pas hésité cette fois à affirmer le caractère relatif des « choses terrestres », qui passeront, face aux « valeurs » immuables. « Sur cette terre, a rappelé le pape, nous ne sommes que des pèlerins en route vers la Patrie Céleste, et d'une certaine manière des étrangers en chemin vers l'Eternité ».
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