« Mon voyage apostolique au Liban et par extension dans l’ensemble du Moyen-Orient se place sous le signe de la paix », a déclaré le pape en français, après la prière de l’Angelus dans sa résidence d’été de Castel Gandolfo, près de Rome.
« L’engagement pour un dialogue et pour la réconciliation doit être prioritaire pour toutes les parties impliquées », a-t-il ajouté à l’adresse des pèlerins francophones. Selon Benoît XVI, ce processus « doit être soutenu par la communauté internationale, toujours plus consciente de l’importance pour le monde entier d’une paix stable et durable dans toute la région ».
« Même s’il semble difficile de trouver des solutions aux différents problèmes, on ne peut pas se résigner à la violence et à l’exaspération des tensions », a exhorté le souverain pontife.
Le pape a rappelé que lors de son voyage au Liban à partir de vendredi et jusqu’à dimanche, il aura « l’heureuse occasion de rencontrer le peuple libanais et ses autorités, ainsi que les chrétiens de ce cher pays et ceux venus des pays voisins ».
« Je n’ignore pas la situation souvent dramatique vécue par les populations de cette région meurtrie depuis trop de temps par d’incessants conflits », a-t-il souligné. Benoît XVI a dit également comprendre « l’angoisse de nombreux Moyen-Orientaux plongés quotidiennement dans des souffrances de tous ordres qui affectent tristement, et parfois mortellement, leur vie personnelle et familiale »
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