Nous publions ci-dessous le discours que le pape Benoît XVI a improvisé, le mardi 5 août, à Oies, lieu de naissance de saint Giuseppe Freinademetz, missionnaire originaire du Haut-Adige, dont la sépulture se trouve en Chine.
Chers frères et soeurs,
je suis profondément ému de l'accueil aussi chaleureux que j'ai trouvé ici, et je ne peux que vous remercier de tout mon coeur. Et je remercie le Seigneur qui nous a donné ce grand saint, saint Giuseppe Freinademetz, qui nous montre la route de la vie et est également un signe pour l'avenir de l'Eglise. Un saint d'une très grande actualité: nous savons que la Chine devient toujours plus importante dans la vie politique, économique et même dans la vie des idées. Il est important que ce grand pays s'ouvre à l'Evangile. Et saint Giuseppe Freinademetz nous montre que la foi n'est une aliénation pour aucune culture, pour aucun peuple, parce que toutes les cultures attendent le Christ et ne sont pas détruites par le Seigneur: plus encore elles atteignent leur maturité. Saint Giuseppe Freinademetz, comme nous l'avons entendu, voulait non seulement vivre et mourir chinois, mais également rester chinois au ciel: il s'est ainsi idéalement identifié à ce peuple, dans la certitude qu'il se serait ouvert à la foi en Jésus Christ. Prions maintenant afin que ce grand saint soit un encouragement pour nous tous à vivre de nouveau, à notre époque, la vie de la foi, à aller vers le Christ parce que Lui seul, le Christ, peut unir les peuples, peut unir les cultures. Et prions aussi pour qu'il donne à de nombreux jeunes le courage de dédier leur vie totalement au Seigneur et à son Evangile. Toutefois, simplement, je ne peux que dire "merci" au Seigneur qui nous a donné ce saint et "merci" à vous tous pour cet accueil, qui me donne la preuve visible que l'Eglise est vivante aujourd'hui aussi et que la foi est une joie qui nous rassemble et nous conduit sur les routes de la vie.
Merci à vous tous!
Après avoir récité le Pater Noster, prononcé l'oraison du saint en dialecte ladin et donné sa bénédiction, le Pape, sur le parvis de l'Eglise, a salué, en italien et en allemand, les personnes présentes:
Chers frères et soeurs, je voudrais simplement vous remercier de votre présence. J'ai appris que certains d'entre vous ont attendu plusieurs heures: merci de votre patience, de votre courage. Que le Seigneur vous bénisse tous.
ROME, Vendredi 15 août 2008 (ZENIT.org)