« C'est une heureuse coïncidence – a dit le pape après avoir commenté l'évangile – que demain nous célébrions la mémoire liturgique de saint Vincent de Paul, patron des organisations caritatives catholiques : c'est le 350e anniversaire de sa mort. Dans la France du XVIIe s., il a touché du doigt le fort contraste entre les plus riches et les plus pauvres ».
Le pape a rappelé qu'en tant que prêtre, saint Vincent de Paul « a pu fréquenter les milieux aristocratiques, les campagnes et les bas-fonds de Paris ».
Sa charité s'est faite inventive : « Poussé par l'amour du Christ, Vincent de Paul a su organiser des formes stables de service aux personnes marginalisées, en donnant la vie à ce qu'on a appelé des « Charités », c'est-à-dire des groupes de personnes qui mettaient leur temps et leurs biens à la disposition des personnes les plus marginalisées ».
Benoît XVI évoque aussi sainte Louise de Marillac (1591 – 1660), : « Parmi ces bénévoles, certaines ont choisi de se consacrer totalement à Dieu, et ainsi, avec sainte Louise de Marillac, saint Vincent a fondé les « Filles de la Charité », première congrégation féminine à vivre la consécration « dans le monde » au milieu des gens, avec les malades et les nécessiteux ».
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