Le P. Lombardi met en évidence « la cohérence et la constance » de l’enseignement de Benoît XVI dont la « priorité » au service à de l’Eglise et de l’humanité est « d’orienter la vie vers Dieu (…) qui s’est fait connaître en Jésus-Christ ».
L’enseignement du pape montre également, dit-il, que « la foi et la raison s’aident mutuellement dans leur recherche de la vérité et leur volonté de répondre aux attentes et questions de chacun de nous et de l’humanité dans son ensemble » et que « l’oubli de Dieu et le relativisme mettent dangereusement en péril notre temps ».
Lorsque le cardinal Joseph Ratzinger a été élu pape, se souvient le P. Lombardi, beaucoup se sont demandé si ce pontificat serait aussi « intense et durable » qu’on le souhaitait, et si un théologien qui avait longtemps dirigé un dicastère spécifiquement doctrinal, saurait assumer un rôle de « pasteur de l’Eglise universelle ».
Or, il rappelle des activités marquantes de ces sept années de pontificat : 23 voyages internationaux dans 23 pays différents, quatre synodes DES évêques et trois Journées mondiales de la jeunesse, trois encycliques et deux années de réflexion : l’Année Saint-Paul et l’Année sacerdotale.
Le P. Lombardi rappelle en outre les situations difficiles que Benoît XVI a su affronter avec « courage, humilité et détermination », c’est-à-dire « dans un pur esprit évangélique », comme l’affaire des abus sexuels et les crises qui ont suivi.
« Et puis nous avons lu – fait inédit et original – son œuvre sur Jésus de Nazareth et son livre entretien Lumière du monde », ajoute-t-il.
Il remercie le pape et lui exprime sa reconnaissance. Et pour les prochains rendez-vous de 2012, il l’assure qu’il ne sera pas seul sur le chemin vers « la rencontre mondiale des familles, au mois de juin à Milan, le Moyen Orient, en septembre au Liban, le synode sur la nouvelle évangélisation et l’Année de la foi ».
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