Par ailleurs, le Conseil des évêques maronites, auquel se sont joints, pour la première fois, les trois nouveaux évêques Mounir Khairallah (Batroun), Michel Aoun (Jbeil) et Élias Sleiman (Lattaquié), a salué « le rôle national » joué par l’armée le long de la frontière avec la Syrie.
Voici par ailleurs les autres points figurant au communiqué des évêques :
– « La polémique sur l’exercice du pouvoir au Liban et ses limites conduira inéluctablement à des écueils encore plus grands. Elle ne peut que se répercuter négativement sur le bien-être et les droits des Libanais. Il faut que des principes soient posés pour combler cette lacune. Le redressement des institutions et de leur fonctionnement doit reposer sur la Constitution, sur le document d’entente nationale et sur les coutumes établies par consensus.
Le livre d’histoire
– « En ce qui concerne la culture nationale et le livre d’histoire en particulier, la polémique doit évoluer dans un sens utile à l’avenir et aux générations montantes. L’histoire du Liban ne se décide que dans un large consensus national reposant sur des vérités objectives et dans l’esprit du pacte. Si tous les Libanais ne s’y reconnaissent pas, le livre d’histoire sera une nouvelle cause de division.
– « Le dossier des salaires et ses répercussions gouvernementales, ainsi que l’affaire des finances publiques, doivent interpeller les responsables et les encourager à les résoudre rationnellement. Un plan de redressement économique est nécessaire. Une économie saine repose sur des critères contraignants qui inspirent une politique économique dont la finalité est le bien commun, le contrôle des dépenses, la justice distributive, la cohésion sociale et la protection des plus faibles.
– « Les pères saluent le rôle national joué par les forces de sécurité, en particulier le rôle joué par l’armée aux frontières ainsi que dans le maintien du calme dans toutes les régions. Ils s’attendent à ce que l’accueil favorable accordé de toutes parts à cette politique contribue au succès de la politique d’endiguement pratiquée dans certaines situations d’urgence et l’extension de l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national. »
Achkar
Pour en revenir au livre d’histoire, l’ancien candidat aux élections législatives à Achrafieh, Massoud Achkar, a déclaré ,à l’issue de sa visite au général Aoun à Rabieh, que le livre d’histoire devrait refléter l’actualité libanaise dans toute sa diversité « car il est du droit du citoyen libanais de connaître toute la vérité sur l’histoire de son pays » et que cette histoire ne soit pas dénaturée.