du nonce apostolique à Damas, Mgr Mario Zenari, du patriarche syrien-catholique Mgr Ignace Youssef III Younan, du patriarche arménien-orthodoxe Aram Ier et du patriarche arménien-catholique Nerces Pedros IX.
Cette rencontre a été l'occasion d'examiner le rôle et la place des chrétiens du Moyen-Orient, surtout au niveau du dialogue interreligieux. L'accent a également été mis sur le rôle du Vatican et des églises locales dans le renforcement de la présence des chrétiens en tant que témoins, mais aussi en tant qu'acteurs dans la région. Notons que le cardinal Sandri est un défenseur de la distanciation des chrétiens par rapport à la dynamique des insurrections arabes, sous prétexte de les protéger.
Raï pour « un consensus responsable »
Le patriarche Raï avait reçu hier préalablement une délégation du Hezbollah, regroupant le membre du bureau politique du parti, Ghaleb Abou Zeynab, et Moustapha Hajj Ali, en présence de l'évêque Samir Mazloum et du membre du comité national de dialogue, Harès Chéhab. Dans le cadre de cet entretien, le patriarche a souligné « l'importance de respecter toutes les échéances constitutionnelles, mais dans un esprit de consensus et un sens des responsabilités, qui redonnent à la vie politique et aux institutions constitutionnelles leur marche démocratique normale ».
De son côté, Ghaleb Abou Zeynab a précisé que « les concertations avec Sa Béatitude, au niveau de cette étape précise, répondent à une nécessité fondamentale ». Précisant que la rencontre a été « marquée par une ambiance positive », il a souhaité que celle-ci se reflète sur « les concertations en cours à l'échelle nationale afin d'épargner au pays de nouvelles crises intérieures et de respecter les échéances dans l'esprit du pacte national ».