Après le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, c’est au tour des évêques maronites d’appeler l’État à régler le problème des armes illégales.
Le Conseil des évêques maronites a tenu hier sa réunion mensuelle à Bkerké, sous la présidence du patriarche Béchara Raï et en présence du cardinal Nasrallah Sfeir, pour discuter d’une série de questions d’actualité, dont les divisions politiques, la situation de sécurité, le dossier des salaires et les nominations.
Dans le communiqué qu’ils ont fait paraître au terme de leurs délibérations, les évêques maronites se sont arrêtés d’emblée sur les actes de violence qui se multiplient dans le monde, avant de rappeler le message de paix véhiculé par la naissance du Christ et d’inviter notamment les Libanais à appliquer ce message « dans les domaines de la vie publique et nationale, sans recours à la force, là où la miséricorde peut prévaloir et sans injustice pour atteindre des objectifs nobles ».
Dans le communiqué qu’ils ont fait paraître au terme de leurs délibérations, les évêques maronites se sont arrêtés d’emblée sur les actes de violence qui se multiplient dans le monde, avant de rappeler le message de paix véhiculé par la naissance du Christ et d’inviter notamment les Libanais à appliquer ce message « dans les domaines de la vie publique et nationale, sans recours à la force, là où la miséricorde peut prévaloir et sans injustice pour atteindre des objectifs nobles ».
Ils ont fait remarquer que l’année s’est terminée « avec un lot de dossiers en suspens, à cause des divisions politiques et des tiraillements », avant d’exhorter les responsables de « s’élever au-dessus des divisions et de se conformer à la Constitution, aux lois et aux usages qui orientent les gouverneurs ».
Les prélats ont ensuite exprimé « une vive inquiétude face à la fragilité de la situation au plan de sécurité, à la rareté des réponses posées à ce sujet (au gouvernement) et des mesures efficaces pour réduire les incidents qui sont devenus presque quotidiens ». Ils ont rappelé dans ce cadre les attaques contre la Finul, les tirs de roquettes du Liban-Sud, les attentats à Tyr, les accrochages dans les camps palestiniens, les rapts et les cambriolages, les atteintes à la vie humaine, aux établissements publics et aux propriétés privées. « Les évêques exhortent les responsables de faire preuve de fermeté, de mettre en application les résolutions de la conférence nationale du dialogue pour ce qui a trait aux armes sur tout le territoire national, de poursuivre les pourparlers relatifs aux sujets correspondants (en allusion à la stratégie de défense et aux armes du Hezbollah), de limiter le contrôle des questions de sécurité aux seules autorités politiques et forces compétentes de sécurité », selon le communiqué de Bkerké, qui a rendu hommage à celles-ci « parce qu’elles ont empêché que des incidents majeurs se produisent durant la période des fêtes ».
Sur un autre plan, les évêques maronites se sont félicités de la décision du gouvernement de permettre aux émigrés libanais de récupérer leur nationalité, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’établir une distinction entre la récupération de la nationalité et la participation aux législatives. « Ces deux questions restent cependant liées l’une à l’autre sans qu’aucune des deux ne perde sa spécificité », ont observé les prélats qui se sont ensuite arrêtés sur le dossier des nominations. Ils ont jugé nécessaire de le régler, mettant en garde contre tout ajournement « qui risque de neutraliser davantage l’action de l’administration publique, de la justice, des organismes de contrôle, du corps diplomatiques et de créer des vacances et des exceptions injustifiées ». Dans le même ordre d’idées, les évêques maronites ont appelé au respect du principe de la séparation des pouvoirs et mis en garde contre toute politisation des institutions, partant du principe que « ces deux facteurs représentent le fondement de tout État de droit ».
Évoquant le dossier socio-économique, ils ont déploré la hausse vertigineuse et anarchique des prix et l’aggravation de la crise économique, avant de mettre en garde contre « les flottements dans l’affaire des salaires qui est devenue un sujet de tiraillements politiques ne tenant pas compte de ses deux principaux acteurs : les travailleurs et le patronat ».
Les prélats ont ensuite exprimé « une vive inquiétude face à la fragilité de la situation au plan de sécurité, à la rareté des réponses posées à ce sujet (au gouvernement) et des mesures efficaces pour réduire les incidents qui sont devenus presque quotidiens ». Ils ont rappelé dans ce cadre les attaques contre la Finul, les tirs de roquettes du Liban-Sud, les attentats à Tyr, les accrochages dans les camps palestiniens, les rapts et les cambriolages, les atteintes à la vie humaine, aux établissements publics et aux propriétés privées. « Les évêques exhortent les responsables de faire preuve de fermeté, de mettre en application les résolutions de la conférence nationale du dialogue pour ce qui a trait aux armes sur tout le territoire national, de poursuivre les pourparlers relatifs aux sujets correspondants (en allusion à la stratégie de défense et aux armes du Hezbollah), de limiter le contrôle des questions de sécurité aux seules autorités politiques et forces compétentes de sécurité », selon le communiqué de Bkerké, qui a rendu hommage à celles-ci « parce qu’elles ont empêché que des incidents majeurs se produisent durant la période des fêtes ».
Sur un autre plan, les évêques maronites se sont félicités de la décision du gouvernement de permettre aux émigrés libanais de récupérer leur nationalité, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’établir une distinction entre la récupération de la nationalité et la participation aux législatives. « Ces deux questions restent cependant liées l’une à l’autre sans qu’aucune des deux ne perde sa spécificité », ont observé les prélats qui se sont ensuite arrêtés sur le dossier des nominations. Ils ont jugé nécessaire de le régler, mettant en garde contre tout ajournement « qui risque de neutraliser davantage l’action de l’administration publique, de la justice, des organismes de contrôle, du corps diplomatiques et de créer des vacances et des exceptions injustifiées ». Dans le même ordre d’idées, les évêques maronites ont appelé au respect du principe de la séparation des pouvoirs et mis en garde contre toute politisation des institutions, partant du principe que « ces deux facteurs représentent le fondement de tout État de droit ».
Évoquant le dossier socio-économique, ils ont déploré la hausse vertigineuse et anarchique des prix et l’aggravation de la crise économique, avant de mettre en garde contre « les flottements dans l’affaire des salaires qui est devenue un sujet de tiraillements politiques ne tenant pas compte de ses deux principaux acteurs : les travailleurs et le patronat ».
L'orient le jour