A l'issu des travaux de la 91ème assemblée de la Conférence épiscopale de Bolivie (CEB) qui a eu lieu du 5 au 10 mai, les évêques expriment leurs préoccupations face à la réalité ecclésiale et sociale de leur pays.
Dans un message aux fidèles, ils soulignent la persistance des migrations qui continuent de frapper les familles de Bolivie, en particulier dans les zones rurales et reculées, provoquant une « désintégration de la famille » et une perte de « l'identité culturelle et sociale ».
Autre préoccupation, l'instruction seul remède pour sortir de la pauvreté et de la marginalisation. Celle-ci relève non seulement de la responsabilité de l'État, mais de tous, aussi bien la famille que la société civile, rappellent les évêques.
L'épiscopat bolivien fait également état d'une « sensation diffuse d'insécurité parmi la population du fait de la très forte croissance de la violence contre les personnes pouvant aller jusqu'au meurtre ». Ils déplorent également la perte « du sens sacré de la vie due à une mentalité relativiste, sans valeurs humaines et chrétiennes ni principes éthiques et moraux ».
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