fondamentaux d’une famille humaine « harmonieuse et solidaire » pour faire face aux enjeux de la mondialisation.
« Nous faisons partie d’un même peuple. Nous sommes les citoyens d’un même monde, en marche vers une patrie qui doit encore venir », écrit-il. La mondialisation montre à quel point cette appartenance à une famille humaine « grande et unique » est importante et doit se renforcer pour réaliser ce « rêve » d’une vraie paix, une paix possible, en son sein.
« L’Eglise elle-même, ajoute-t-il, dans son anthropologie et dans son magistère social, diffuse cette conscience et il ne peut en être autrement. Nous croyons en un seul Dieu et Père qui aime tous ses fils et veut que nous vivions en frères ».
« Un peuple ne peut être indifférent aux autres, ni cesser de s’intéresser au bien et au sort que partagent tous les membres de la communauté humaine », rappelle le cardinal Scherer, soulignant que « limites territoriales, traditions culturelles, différences de race, héritages historiques et intérêts économiques, devraient être de plus en plus déclinés ensemble et harmonisés ».
« Le rêve d’une famille humaine intégrée et qui vit en paix n’est pas irréel », poursuit-il. Les personnes de foi, ont selon le prélat, « quelque chose de spécifique pour contribuer au bien de l’humanité et de la patrie », car « une même foi vécue et manifestée publiquement, avec les convictions qui en dérivent, traduites en cultures, est source d’enrichissement pour l'harmonie sociale ».
« Donner de la place à Dieu, c’est aussi donner de l'importance à l’homme », conclut l’archevêque de São Paulo, c’est « mettre en lumière sa dignité, ses droits et le sens de sa vie dans ce monde ».
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