Lors de la prière du Regina Coeli, sur le parvis de la place Saint-Pierre, ce dimanche 5 mai 2013, le pape a en effet évoqué la nouvelle bienheureuse, surnommée dans son pays «Nhá Chica» – ce qui peut se traduire par « tante Francisca ».
« Sa vie simple fut toute dédiée à Dieu et à la charité, à tel point qu’elle était appelée «mère des pauvres» », a souligné le pape François, s’unissant « à la joie de l’Eglise du Brésil pour cette disciple lumineuse du Seigneur ».
Le pape Benoît XVI avait autorisé la Congrégation pour les causes des saints à publier le décret concernant un miracle dû à la bienheureuse, le 28 juin dernier.
La cérémonie de béatification était présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, à Baependi, au Brésil.
Fille d’une mère célibataire esclave, Francisca de Paula De Jesus est analphabète, et se retrouve orpheline très jeune. Elle reçoit comme seul héritage l’amour de sa mère pour Jésus et Marie, ainsi que son esprit de charité.
Adulte, elle choisit le célibat, et se consacre à la prière. Sa maison devient un véritable lieu de « pèlerinage ». Héritant d’une immense fortune après la mort de son frère, elle distribue tous ses biens aux plus pauvres et fait construire une chapelle dédiée à l’Immaculée conception, où elle sera enterrée à sa mort.
Pour le cardinal Amato, la principale caractéristique de la bienheureuse est l’humilité : « Elle n’attribuait rien à sa personne, mais tout à Dieu, et à la Vierge », explique-t-il au micro de Radio Vatican.
Francisca de Paula De Jesus était « une femme de prière assidue » – qui tenait en permanence son chapelet entre les mains – et « un témoin fidèle de la miséricorde du Christ envers les plus nécessiteux », physiquement ou spirituellement, ajoute-t-il.
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