le 17 avril, dans tous les diocèses du pays.
Selon un communiqué de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB), l'objectif est « d'aider les communautés chrétiennes et les personnes de bonne volonté à prendre conscience de la gravité du réchauffement mondial et des changements climatiques ».
Ainsi, durant cette campagne, les personnes sont encouragées à participer aux débats et aux actions qui visent à affronter le problème et à préserver les conditions de vie sur la planète.
« L'écologie humaine est d'une extrême importance », souligne le secrétaire général de la CNBB, Mgr Dimas Lara Barbosa, car la vie de la planète et celle des êtres humains « forment un tout » ; et il est impératif, selon lui, que les personnes prennent conscience de ce binôme en étant davantage sensibilisées aux causes et conséquences du réchauffement de la planète et des changements climatiques.
Une préoccupation sociale de l'Eglise maintes fois affrontée par Jean Paul II puis Benoît XVI, rappelant que « le centre de l'univers est dans la personne humaine », ce que les politiques publiques ont tendance à négliger, surtout vis-à-vis des plus faibles et des plus pauvres.
« Nous avons besoin de diminuer notre consommation et de prendre des mesures qui impliquent mois de dépenses et plus d'éducation pour la vie de notre planète », a souligné pour sa part le secrétaire exécutif de la CF, le père Luiz Carlos Dias, rappelant que l'Eglise, qui a pour mission d'évangéliser, essaie d'apporter la lumière de Dieu dans cette situation, afin que la société naisse à la vie.
Ainsi, outre l'objectif général de sensibiliser au réchauffement mondial et aux changements climatiques, la CF propose plusieurs pistes d'action comme mettre à disposition des moyens permettant de former à une conscience de l'environnement, promouvoir des discussions sur la question, montrer la gravité et l'urgence des problèmes liés à l'environnement, dénoncer les situations et souligner les responsabilités face aux problèmes qui dérivent du réchauffement mondial.
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