Les menaces ont redoublé au cours de ces dernières semaines, très probablement à cause de l’imminence d’une décision d’un tribunal concernant la propriété d’un terrain proche de São Félix do Araguaia.
Selon des sources judiciaires, le verdict devrait être favorable aux Indiens Xavante, dont les terres sont spoliées depuis des années. Mgr Casaldaliga est considéré comme principal responsable de cette décision de justice.
Le CIMI et d’autres organisations indigènes ont exprimé leur « pleine solidarité » à l’évêque, qui, « depuis qu’il a mis pied sur la terre d’Araguaia, agit en faveur des intérêts des pauvres, des peuples indigènes et des ouvriers ».
Né en Catalogne, en Espagne, en 1928, Mgr Casadaliga est arrivé en Amazonie brésilienne en 1968, après avoir passé sept années comme missionnaire en Guinée équatoriale.
Les indigènes Xavante ont toujours pu compter sur son soutien et sur sa pleine solidarité. Le CIMI est une organisation liée à l’épiscopat brésilien qui vient de fêter ses 40 ans au service des groupes indigènes.
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