Loin de s’apaiser au lendemain de la fermeture du tabloïd News of the World (NOTW), le retentissant scandale des écoutes téléphoniques a spectaculairement rebondi hier avec l’arrestation d’un proche du Premier ministre,
David Cameron, contraint de se justifier. « Les choses doivent changer (…) Rien ne sera laissé de côté », a assuré David Cameron lors d’une conférence de presse improvisée au 10 Downing Street, au cours de laquelle il a notamment annoncé la création d’une commission d’enquête. Les journalistes toutefois l’ont surtout bombardé de questions sur son manque de discernement dans cette affaire pour avoir conservé jusqu’en janvier comme directeur de la communication Andy Coulson.
Ancien rédacteur en chef du NOTW, ce dernier a été placé en détention hier par Scotland Yard, qui le soupçonne de « participation à des écoutes téléphoniques illégales » et de « corruption » en référence au paiement de policiers-informateurs. Le Premier ministre a plus généralement dû s’expliquer sur sa proximité avec le groupe du magnat australo-américain Rubert Murdoch, dont l’empire britannique compte The Times, Sunday Times, The Sun et jusqu’à dimanche le NOTW. Sa fermeture a provoqué un coup de tonnerre, le journal populaire et sulfureux étant devenu une véritable institution après 168 ans d’existence jalonnée de scoops et de scandales. La liste des personnes écoutées comporterait environ 4 000 noms, selon la police. On savait qu’y figuraient hommes politiques, membres de la famille royale et célébrités.
Ancien rédacteur en chef du NOTW, ce dernier a été placé en détention hier par Scotland Yard, qui le soupçonne de « participation à des écoutes téléphoniques illégales » et de « corruption » en référence au paiement de policiers-informateurs. Le Premier ministre a plus généralement dû s’expliquer sur sa proximité avec le groupe du magnat australo-américain Rubert Murdoch, dont l’empire britannique compte The Times, Sunday Times, The Sun et jusqu’à dimanche le NOTW. Sa fermeture a provoqué un coup de tonnerre, le journal populaire et sulfureux étant devenu une véritable institution après 168 ans d’existence jalonnée de scoops et de scandales. La liste des personnes écoutées comporterait environ 4 000 noms, selon la police. On savait qu’y figuraient hommes politiques, membres de la famille royale et célébrités.
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