Une commission parlementaire britannique a demandé hier à entendre le magnat australo-américain Rupert Murdoch, propulsé en première ligne dans le scandale des écoutes pratiquées par son groupe de presse qui soulèvent une tempête
politico-médiatique en Grande-Bretagne. Les députés membres de la commission des Médias à la Chambre des communes souhaitent aussi interroger l’un des fils Murdoch, James, ainsi que Rebekah Brooks, respectivement président et directrice générale de News International, la branche britannique de l’empire transnational News Corp. « Ils ont trompé le pays et leurs lecteurs, je crois qu’il incombe aux députés de savoir de quoi il retourne », a déclaré le travailliste Tom Watson, membre de la commission. Un porte-parole a laconiquement indiqué que News International était « prêt à coopérer ».
Débarqué dimanche des États-Unis pour tenter de désamorcer l’affaire des écoutes, Rupert Murdoch, 80 ans, a convoqué en début d’après-midi une réunion de crise à son domicile londonien. Le magnat a brusquement fermé dimanche le tabloïde News of the World qui a vécu et péri par le scandale. Lundi, il s’est résolu à accepter le report sine die du projet qui lui tenait le plus à cœur : le rachat (critiqué au nom de la défense du pluralisme) de la totalité du bouquet de chaînes par satellite BSkyB pour la bagatelle d’environ 10 milliards d’euros. Hier, plusieurs actionnaires américains ont amendé une plainte déposée en mars contre News Corp en dénonçant « une longue histoire d’abus » entachée de népotisme. Les accusations de pratiques illégales s’étendent désormais à deux des trois autres titres de News International, The Times étant seul épargné. L’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown a ainsi accusé hier des journaux du groupe d’avoir recouru à des « moyens criminels » pour obtenir illégalement des informations personnelles le concernant.
Débarqué dimanche des États-Unis pour tenter de désamorcer l’affaire des écoutes, Rupert Murdoch, 80 ans, a convoqué en début d’après-midi une réunion de crise à son domicile londonien. Le magnat a brusquement fermé dimanche le tabloïde News of the World qui a vécu et péri par le scandale. Lundi, il s’est résolu à accepter le report sine die du projet qui lui tenait le plus à cœur : le rachat (critiqué au nom de la défense du pluralisme) de la totalité du bouquet de chaînes par satellite BSkyB pour la bagatelle d’environ 10 milliards d’euros. Hier, plusieurs actionnaires américains ont amendé une plainte déposée en mars contre News Corp en dénonçant « une longue histoire d’abus » entachée de népotisme. Les accusations de pratiques illégales s’étendent désormais à deux des trois autres titres de News International, The Times étant seul épargné. L’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown a ainsi accusé hier des journaux du groupe d’avoir recouru à des « moyens criminels » pour obtenir illégalement des informations personnelles le concernant.
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