Un bilan fait état de la mort d'au moins six personnes en plus du kamikaze et de 32 blessés, dans l’explosion d'un bus, à proximité de l'aéroport de la ville de Burgas. L’Eglise de Terre Sainte a vivement réagi, souligne L'OR.
Le Custode de Terre Sainte, le P. Pierbattista Pizzaballa, a défini l’attentat comme «un acte barbare et un très mauvais signal qui témoigne de la dégradation à laquelle nous assistons au Moyen Orient ». Cette dégradation dans les relations est « extrêmement préoccupante pour la région», a-t-il ajouté.
Ce qui est arrivé est «vraiment tragique et abominable: on ne peut pas tuer au nom de Dieu ou au nom d’une idéologie, c’est inacceptable » a déclaré Mgr William Hanna Shomali, évêque auxiliaire du patriarcat latin de Jérusalem.
L'OR cite la réaction du président israélien, Shimon Peres, qui a déclaré qu’«Israël identifiera et agira contre la terreur dans n’importe quelle partie du monde», et de l’ambassade iranienne en Bulgarie rejetant les accusations d’Israël qui a mis en cause la responsabilité de la république islamique de l’Iran dans l’attentat.
Le Quatuor pour le Moyen-Orient (Union européenne, Russie, Etats-Unis et Onu) a condamné cet « acte lâche contre des innocents » dans les termes les plus « vigoureux ».
Le Conseil de sécurité de l’Onu, qui a présenté ses condoléances aux familles des victimes, a affirmé de son côté que « le terrorisme dans toutes ses formes et manifestations constituent une des plus sérieuses menaces à la paix et à la sécurité internationale ».
Le président de la République française, M. François Hollande, a exprimé également sa « profonde émotion » et sa condamnation de l'attentat, assurant que la France restera « vigilante et déterminée dans la lutte contre le terrorisme, la haine et l'intolérance », dans un communiqué du 19 juin.
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